Un imposant rassemblement de protestation des
bénéficiaires de logements dans le cadre du programme AADL 2 a été
observé dans la matinée de ce samedi devant le siège de la Wilaya de
Béjaïa.
Les souscripteurs à ce programme de logement AADL 2 de 2013 dont la réalisation est attendue au niveau du pôle urbain d'Ighzer Ouzarif, relevant de la municipalité de Oued Ghir, se plaignent de la confusion qui entoure, depuis de très longues années, la date de livraison de leurs appartements.
Les protestataires réclament l’intervention de la première autorité de la wilaya pour permettre l’accélération des travaux et fixer également, par la même occasion, une date pour la remise des décisions d’affectation et des clés de leurs logements.
Très en colère à cause du retard observé dans le lancement des travaux de réalisation de ce programme AADL 2, les souscripteurs ont exigé le lancement de l’opération des «véritables» pré-affectations et le paiement de la troisième tranche pour ceux ayant déjà effectué le choix du site ainsi que la remise des décisions d’acceptation de recours de ce nouveau programme de la wilaya de Béjaïa.
Exacerbés par le laxisme des autorités locales, les bénéficiaires de logements veulent l’ouverture dans l’immédiat du choix du site pour tous les autres souscripteurs restants, qui n’ont toujours pas procédé à cette opération.
Dans leur déclaration, les mêmes souscripteurs qui se sont regroupés en une association dénommée «Espoir des souscripteurs AADL 2/2013 de la wilaya de Béjaïa» ont également dénoncé le retard flagrant dans l’achèvement de la viabilisation des logements AADL construits et les lenteurs observées dans le lancement des travaux de construction des unités restantes. «On demande l’accélération du rythme des travaux du programme AADL2, en cours, et la réalisation des travaux de voirie et des réseaux divers», a-t-on réclamé.
Il convient de signaler que les travaux de réalisation d’un quota de 728 logements du programme AADL 3/2018 dont 578 unités sont prévues à Sidi-Boudreham sur les hauteurs de la ville de Béjaïa et 150 autres logements dans la commune de Toudja attendent toujours d’être lancés.
Un autre quota de 2 470 logements supplémentaires du même programme AADL dont a bénéficié la wilaya de Béjaïa pour l’année en cours, et dont le choix des sites a été finalisé est réparti sur 17 communes possédant des assiettes foncières. Il faut dire que la wilaya de Béjaïa reste à la traîne de la réalisation de logements tous types confondus.
Les mêmes souscripteurs de ce programme AADL ne cessent d’exprimer leur colère face à tous ces retards dans la réalisation pour cause de problèmes multiples liés entre autres à la bureaucratie et l’inertie des responsables qui se sont succédés à la tête de l’administration locale dans la gestion du dossier. Certains souscripteurs attendent leurs logements depuis pratiquement 2001.
Depuis près de vingt ans, ce sont les mêmes promesses qui sont faites par les autorités qui réitèrent à chaque protestation des bénéficiaires l’engagement de l’Etat à satisfaire tous les demandeurs et en insistant sur le respect des délais de réalisation et la levée des contraintes. Des engagements, déplorent les souscripteurs, qui ne sont «jamais tenus sur le terrain».
A. Kersani
Les souscripteurs à ce programme de logement AADL 2 de 2013 dont la réalisation est attendue au niveau du pôle urbain d'Ighzer Ouzarif, relevant de la municipalité de Oued Ghir, se plaignent de la confusion qui entoure, depuis de très longues années, la date de livraison de leurs appartements.
Les protestataires réclament l’intervention de la première autorité de la wilaya pour permettre l’accélération des travaux et fixer également, par la même occasion, une date pour la remise des décisions d’affectation et des clés de leurs logements.
Très en colère à cause du retard observé dans le lancement des travaux de réalisation de ce programme AADL 2, les souscripteurs ont exigé le lancement de l’opération des «véritables» pré-affectations et le paiement de la troisième tranche pour ceux ayant déjà effectué le choix du site ainsi que la remise des décisions d’acceptation de recours de ce nouveau programme de la wilaya de Béjaïa.
Exacerbés par le laxisme des autorités locales, les bénéficiaires de logements veulent l’ouverture dans l’immédiat du choix du site pour tous les autres souscripteurs restants, qui n’ont toujours pas procédé à cette opération.
Dans leur déclaration, les mêmes souscripteurs qui se sont regroupés en une association dénommée «Espoir des souscripteurs AADL 2/2013 de la wilaya de Béjaïa» ont également dénoncé le retard flagrant dans l’achèvement de la viabilisation des logements AADL construits et les lenteurs observées dans le lancement des travaux de construction des unités restantes. «On demande l’accélération du rythme des travaux du programme AADL2, en cours, et la réalisation des travaux de voirie et des réseaux divers», a-t-on réclamé.
Il convient de signaler que les travaux de réalisation d’un quota de 728 logements du programme AADL 3/2018 dont 578 unités sont prévues à Sidi-Boudreham sur les hauteurs de la ville de Béjaïa et 150 autres logements dans la commune de Toudja attendent toujours d’être lancés.
Un autre quota de 2 470 logements supplémentaires du même programme AADL dont a bénéficié la wilaya de Béjaïa pour l’année en cours, et dont le choix des sites a été finalisé est réparti sur 17 communes possédant des assiettes foncières. Il faut dire que la wilaya de Béjaïa reste à la traîne de la réalisation de logements tous types confondus.
Les mêmes souscripteurs de ce programme AADL ne cessent d’exprimer leur colère face à tous ces retards dans la réalisation pour cause de problèmes multiples liés entre autres à la bureaucratie et l’inertie des responsables qui se sont succédés à la tête de l’administration locale dans la gestion du dossier. Certains souscripteurs attendent leurs logements depuis pratiquement 2001.
Depuis près de vingt ans, ce sont les mêmes promesses qui sont faites par les autorités qui réitèrent à chaque protestation des bénéficiaires l’engagement de l’Etat à satisfaire tous les demandeurs et en insistant sur le respect des délais de réalisation et la levée des contraintes. Des engagements, déplorent les souscripteurs, qui ne sont «jamais tenus sur le terrain».
A. Kersani
