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ÉDUCATION Des mises en demeure aux enseignants grévistes

Retour à la normale, aujourd’hui, dans les écoles primaires en grève depuis trois jours. La trêve n’est que de courte durée, puisque les enseignants du primaire vont renouer avec la protestation dès la semaine prochaine. Les premières mises en demeure adressées aux grévistes pour rejoindre immédiatement leurs postes ne semblent pas entamer leur détermination puisqu’ils menacent de radicaliser leur mouvement et d’aller vers une grève illimitée.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Pas de trêve dans le secteur de l’éducation. Les enseignants du primaire en grève depuis trois jours vont reprendre les cours aujourd’hui mais la protestation va reprendre dès lundi prochain. Pour le moment, rien ne semble ébranler la détermination des protestataires. Les Directions de l’éducation de wilayas ont commencé à envoyer les premières mises en demeure aux enseignants grévistes depuis mardi soir. 
Les enseignants sont priés de reprendre leurs postes dans l’immédiat avant que l’administration ne recoure à des mesures coercitives pour abandon de poste. 
Une note administrative qui ne semble pas dissuader les grévistes qui risquent l’exclusion, mais qui rappellent que faire grève ne peut pas être considéré comme étant un abandon de poste. «Nous sommes en grève, un droit  constitutionnel, garanti par la loi, et nous ne pouvons pas être accusé d’avoir abandonné nos postes de travail. La fonction publique précise qu’un employé considéré ayant abandonné son poste est celui qui s’absente au minimum durant 15 jours consécutifs sans motif acceptable», soulignent-ils. 
D’ailleurs, ils étaient nombreux à répondre présents aux différents rassemblements tenus hier au niveau des Directions de l’éducation. A Alger, les grévistes ont choisi l’Académie d’Alger-Centre comme lieu de rassemblement. 
Les estimations du suivi de la grève varient d’une wilaya à une autre et la moyenne reste entre 60 et 80%, selon les estimations de la Coordination des enseignants primaires qui applaudit la mobilisation des enseignants autour de ce mouvement qui ne semble pas faiblir. Au contraire, ces enseignants, jusque-là, sous aucune couverture syndicale, ont appelé à créer leur propre syndicat autonome. Un moyen, estiment-ils, pour mieux se défendre et se faire entendre. Car jusque-là, le ministère de l’Éducation nationale n’a pas réagi à ce mouvement ni aux revendications soulevées. 
Pourtant, l’ouverture du dialogue avec la tutelle est la condition imposée par les protestataires pour renouer avec le calme et sauver les examens du premier trimestre qui débutent dans dix jours.
S. A.

 

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