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PRÈS D’UNE ANNÉE APRÈS LE DRAME DE L’ILIOUCHINE-76 À BOUFARIK Deux officiers périssent dans le crash d’un Sukhoi 24

©Anis PPAgency
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Moins d’une année après la tragédie de Boufarik, qui restera comme une des plus dramatiques catastrophes aériennes de l’histoire de l’armée algérienne, l’ANP se retrouve endeuillée par la perte de deux de ses officiers, victimes d’un crash, en milieu de soirée de mercredi dernier, survenu entre la base aérienne de Aïn-Oussera et le chef-lieu de wilaya de Tiaret.
Si ce n’est pas une série noire, ça y ressemble fort. En tous les cas, le drame est là, avec son lot de désolation d’abord pour les familles des victimes et puis pour l’institution en général et pour leurs amis de la 5e escadre de reconnaissance et de guerre électronique basée à Aïn-Oussera. Mercredi soir, un entraînement s’est transformé en drame pour les deux hommes ayant pris place dans l’avion de reconnaissance de type Sukhoi 24 de l’armée de l’air algérienne.
L’appareil s’est, en effet, crashé dans une zone inhabitée sur le territoire de la commune de Rechaïga, à l’est de la wilaya de Tiaret, à 22 heures.
Les services habilités de l’ANP ont, selon un communiqué du MDN, ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce crash lors duquel les deux officiers n’ont même pas eu le temps de s’éjecter du cockpit, allongeant ainsi une longue liste de victimes de drames subis par l’armé de l’air dont le dernier en date remonte au 11 avril de l’année dernière lorsqu’un avion de transport de troupes et de fret, un Iliouchine-76, s’est écrasé avec ses 257 passagers à bord, entre militaires et civils, quelques instants après avoir pris son envol de la base de Boufarik, accident qui a rappelé le douloureux souvenir de la terrible année 2014, marquée par les deux catastrophes ayant causé 219 morts.
D’abord, le 11 février, lorsqu’un Lockheed C-130H des Forces aériennes de l’ANP s’est crashé sur djebel Fortas, près d’Oum-el-Bouaghi, puis, cinq mois plus tard, le 24 juillet 2014, lorsque, au milieu de la nuit, un avion civil cette fois, le Mc Donnell Douglas DC9-83 d’Air Algérie, loué chez la compagnie Swiftair basée à Madrid, en provenance de Ouagadougou à destination d’Alger, s’est écrasé au nord-ouest de Gossi, au Mali. Les 116 passagers, dont 6 membres d’équipage, périront dans cet accident sur lequel des zones d’ombre persistent comme c’est le cas d’ailleurs des accidents subis par l’armée de l’air, tel celui qui a coûté la vie à 12 militaires, en mars 2016, lors du crash d’un hélicoptère de transport de troupes Mi-171 dans la région de Reggane, suite à ce que le MDN appelait dans un communiqué «une défaillance technique». Ce qui ressemble fort à une série noire pour l’aviation civile et militaire algérienne a été surtout émaillé de douloureux accidents depuis le début des années 2000 avec, notamment, ce douloureux souvenir de l’accident survenu en juin 2003, un avion de transport de type Hercule C130 s’était, en effet, crashé sur une zone habitée dans les environs de Blida causant la mort de 17 personnes, dont une dizaine parmi les victimes étaient des civils.
La première décade des années 2000 qui, d’ailleurs, restera en mémoire comme la plus terrible de la jeune histoire de l’aviation militaire algérienne, les accidents s’étant multipliés jusqu’à dépasser la douzaine, suscitant toutes sortes d’interrogations auxquelles le ministère de la Défense a, à chaque fois, tenté de couper court comme c’était le cas en 2014 lorsqu’un Mig-25 s’était écrasé alors qu’il était en exercice d’entraînement à Hassi Bahbah, et que quelque temps plus tôt, c’est le crash d’un Sukhoï-24 qui soulevait le même genre de questionnement.
Azedine Maktour

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