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COVID-19 Deuxième cas d’Omicron en Algérie

L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a annoncé, hier, la détection d’un nouveau cas de variant Omicron (B.1.1.529), en Algérie et ce, dans le cadre de l’activité de séquençage des virus SARS-CoV-2 effectuée pour la détection des variants circulants.
Selon le communiqué de l’Institut Pasteur, il s’agit d’un ressortissant algérien, venu d’Afrique du Sud, qui, après quelques jours de son arrivée à Alger, a ressenti les signes alertant de la probabilité d’une contamination par le Covid-19. « Le concerné a subi par la suite un test antigénique, dont le résultat s’est avéré positif, ce qui a conduit à la réalisation d’un test PCR au niveau du laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie, dont le résultat était également positif », lit-on sur le communiqué rendu public hier. «Considérant le contexte de voyage du concerné et le pays duquel il arrive, son prélèvement par PCR a fait l’objet d’un séquençage qui a abouti à la détection des mutations spécifiques au variant Omicron», a-t-on encore indiqué.
L’Algérie enregistre ainsi à ce jour deux cas confirmés de ce variant. Le premier cas était détecté le 10 décembre et confirmé par séquençage le 14 du même mois. Il s’agit d’une personne de nationalité étrangère, rentrée sur le territoire algérien et qui a fait l’objet d’un test antigénique à son arrivée au niveau de l’aéroport Houari-Boumediène d’Alger. Il est à préciser que l’IPA poursuit les tests et les analyses pour identifier d’autres cas à travers également son réseau de laboratoires, publics et privés, au nombre de 133, contrôlés par ses équipes.
Par ailleurs, il est à savoir que le nouveau variant Omicron se caractérise par une transmission très rapide ainsi qu’une propagation dans les voies respiratoires sans atteindre les cellules pulmonaires. C’est ce qui laisse penser qu’il est moins grave que le variant Delta et que sa virulence dépend de la nature de sa mutation à la transmission d’une personne à une autre selon les dernières explications du DG de l’IPA, le Pr Fawzi Derrar.
Cependant, la vaccination massive reste la seule solution pour sortir de la crise sanitaire surtout avec l’arrivée de la 4e vague et du variant Delta, qui porte plus de danger que l’Omicron.
La courbe des contaminations à la Covid-19 connaît ces derniers jours une hausse importante dépassant le cap des 200 contaminations par jour et selon les immunologues, le pic des contaminations est attendu dans 10 à 15 jours. « La situation risque de se compliquer notamment avec l’apparition des contaminations par le Omicron », indique-ton.
Faut-il préciser que les spécialistes de la santé continuent à donner la priorité à la lutte contre le variant Delta qui reste une véritable menace étant donné le faible taux de vaccination actuel et qui ne dépasse pas les 27% de la population ciblée. « Les vaccins sont très efficaces, car ils protègent contre tout risque de décès ou de complications sévères en cas de re-contamination », avait soutenu le Pr Sanhadji Kamel, directeur de l’Agence sanitaire.
Ilhem Tir

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