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POUR UNE REPRISE DE LA VIE NORMALE Dr Bekkat Berkani énumère les conditions

Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins estime que le retour progressif à la vie normale s’impose. Il insiste par contre sur une reprise «sous conditions», notamment pour l’ouverture des frontières du pays.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La fermeture des frontières algériennes afin d’endiguer la propagation effrénée de la pandémie de Covid-19 est un «succès» pour le président du Conseil national de l’Ordre des médecins. Comme preuve, il cite la situation sanitaire actuelle de notre pays qu’il qualifie d’«appréciable» au vu de la stabilisation du nombre de cas de contamination.
Toutefois, le Dr Mohamed Bekkat Berkani estime qu’il est temps de rouvrir progressivement les frontières pour le retour des ressortissants algériens coincés dans plusieurs pays du monde. Une décision, précise-t-il, qui reste du ressort des autorités politiques. «Des étudiants, des personnes en fin de traitement, et d’autres personnes pour des raisons sociales veulent rentrer au pays, et probablement pour les départs, des personnes qui doivent rejoindre des lieux de soins, des universités, et des travailleurs sous contrat», a-t-il dit hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3.
Pour ce faire, l’invité de l’émission précise que les règles sanitaires d’accès à notre territoire, établies par le Comité scientifique de suivie de la pandémie de coronavirus, permettraient d’éviter la propagation de cette maladie.   «Un test PCR de moins de 72 heures auparavant passé à moins de 36 heures pour plus de sûreté, un test antigénique à l’arrivée et un confinement en cas de positivité sont les règles internationales admises. Le test PCR qui est démonstratif et le test antigénique qui est rapide et assez fiable sont deux moyens de sûreté qui permettront d’établir que la personne qui voyage ne fait pas l’objet d’une infection au Covid-19», explique-t-il. Et de rappeler que l’Algérie a été l’un des premiers pays à rapatrier ses ressortissants même de la Chine, notamment de la ville de Wuhan, premier foyer de la pandémie. «Au début de l’année dernière, des dizaines de milliers de ressortissants algériens ont été rapatriés et confinés aux frais du Trésor public», fait-il remarquer.
Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins insiste également sur la mise en place d’un dispositif de protection sanitaire par les compagnies aériennes avant et durant le voyage. «Elles ont la responsabilité de gérer les espaces de transit, de définir les protocoles sanitaires d’accès, et de veiller à la sécurité sanitaire de tous voyageurs dans les espaces de transit ou dans les aéronefs», dit-il. Et de poursuivre : «Nous sommes encore en période d’alerte sanitaire. Il n’est pas question d’importer cette maladie alors que notre pays est en phase de stabilisation.»
Plaidant pour la reprise d’une vie normale sous conditions, il note que celle-ci doit s’effectuer de façon progressive tout en gardant à l’esprit que «le virus est là parmi nous, circule et n’attend qu’une baisse de garde pour reprendre du poil de la bête». S’agissant des élections législatives, dont la campagne débutera jeudi prochain, le Dr Bekkat Berkani souligne la nécessité du respect du protocole sanitaire, notamment dans les lieux de meetings et de rencontres.
Pour lui, les bureaux de vote seront les lieux où la promiscuité présenterait un risque. «Plusieurs candidats vont demander à être observateurs. Il suffit de respecter toutes les recommandations sanitaires par ceux qui travaillent dans les bureaux de vote le jour du scrutin», recommande-t-il.
Ry. N.

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