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PRÉSIDENTIELLE 2019 El-Binaa n’exclut aucune option

Abdelkader Bengrina, président du parti Harak Bina national HBN qui a animé hier matin un meeting populaire à Boumerdès au centre culturel islamique, n’a pas exclu d’offrir son soutien au candidat du pouvoir pour la présidentielle de 2019. 
«Tous les choix sont ouverts. A titre personnel j’exclue, par principe, le boycott. Il appartient donc à notre Medjliss Echourra d’en décider. Nous sommes prêts à présenter notre candidat, à soutenir un candidat dans le cadre d’une alliance ou celui qui préservera l’Algérie des multiples dangers auxquels elle est exposée», dira-t-il à l’issue de son intervention devant ses militants. Soutiendra-t-il le candidat du pouvoir ? «Nous soutiendrons tout algérien qui travaillera dans le cadre des intérêts du peuple algérien. Celui qui protégera les acquis sociaux et la sécurité des citoyens, qui travaillera pour préserver l’Algérie des risques qui ne sont qu’à nos frontières». Pour l’après-scrutin de 2019, l’ancien ministre ne manque pas d’ambitions «nous ne miserons pas pour un cavalier perdant et nous ne jouerons pas non plus le rôle de lièvre».
A l’occasion de la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la lutte de libération, le président de Harak Binaa national n’a pas manqué de fustiger les autorités du pays pour leur échec à transmettre les valeurs de Novembre aux nouvelles générations. 
Il dira en substance : «Dans le passé, voyager en France met le voyageur dans la gêne, présentement des dizaines de milliers d’ingénieurs, de médecins et d’autres cadres quittent leur pays pour aller s’établir en France et travailler pour l’ancien colonisateur. Par le passé, les jeunes sacrifiaient leurs vies pour défendre l’Algérie, maintenant les jeunes risquent leurs vies pour quitter définitivement l’Algérie.» Selon lui, ces jeunes quittent le pays pour éviter la précarité, le chômage et la mal-vie.  En dehors des constats amers que font régulièrement les partis politiques, ces derniers n’arrivent pas à coordonner leurs actions pour inverser le rapport de force en faveur du changement. 
Cette inefficacité suscite, par ailleurs, un rejet de ces partis par les citoyens. Quel est son avis sur cet aspect de la vie politique du pays ? Bengrina ne désespère pas de voir le changement se faire pacifiquement ou par la rue. «Si des sages du pouvoir n’interviennent pas pour imposer ce changement, il y a de gros risques que la rue impose ce changement. 
Pour notre part, nous prenons l’exemple des 6 jeunes qui se sont réunis pour déclencher la révolution. Nous continuerons, donc, à militer pacifiquement malgré les difficultés.»
Abachi L.

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