Des centaines de marcheurs, dont un grand nombre
venus en famille, ont sillonné, en ce 5 juillet 2019, pour la vingtième
fois depuis le 22 février, les artères principales de la ville de
Boumerdès.
Le fait marquant de cette journée est la halte observée par les marcheurs devant le mât sur lequel a été hissé l’emblème national le 3 juillet 1962. C’était la première fois que le drapeau national a été hissé sur la terre algérienne de manière officielle. Sous le fameux mât, les marcheurs ont scandé le premier couplet de Kassamen, avant de poursuivre leur marche.
Avant le départ de cette marche, un syndicaliste du Cnapeste, connu pour être un animateur de ce mouvement citoyen, a pris la parole pour rappeler la nécessité de garder l’unité des rangs et de demander à la foule de chanter ensemble «kbaïli arbi khaoua khaoua !» Poursuivant leur procession, ils ont scandé «Djazaïr horra democratia !» «Allô chkoun ! El adala fitiliphone !» «Libérez les prisonniers, libérez Bouregaâ !».
Avant le début de cette marche, les policiers ont conduit au poste deux jeunes et un mineur. L’un d’eux était habillé d’un t-shirt frappé du sigle amazigh, le second voulait prendre la défense d’un adolescent qui portait un bonnet aux couleurs de la JSK mais sur lequel figurait le sigle amazigh. Le mineur a été conduit au poste.
Pour justifier cette arrestation, un officier a clamé que comme il n’était pas accompagné par un tuteur, il était sous la responsabilité de l’Etat. On ne sait pas si les trois personnes ont été libérées.
Abachi L.
Le fait marquant de cette journée est la halte observée par les marcheurs devant le mât sur lequel a été hissé l’emblème national le 3 juillet 1962. C’était la première fois que le drapeau national a été hissé sur la terre algérienne de manière officielle. Sous le fameux mât, les marcheurs ont scandé le premier couplet de Kassamen, avant de poursuivre leur marche.
Avant le départ de cette marche, un syndicaliste du Cnapeste, connu pour être un animateur de ce mouvement citoyen, a pris la parole pour rappeler la nécessité de garder l’unité des rangs et de demander à la foule de chanter ensemble «kbaïli arbi khaoua khaoua !» Poursuivant leur procession, ils ont scandé «Djazaïr horra democratia !» «Allô chkoun ! El adala fitiliphone !» «Libérez les prisonniers, libérez Bouregaâ !».
Avant le début de cette marche, les policiers ont conduit au poste deux jeunes et un mineur. L’un d’eux était habillé d’un t-shirt frappé du sigle amazigh, le second voulait prendre la défense d’un adolescent qui portait un bonnet aux couleurs de la JSK mais sur lequel figurait le sigle amazigh. Le mineur a été conduit au poste.
Pour justifier cette arrestation, un officier a clamé que comme il n’était pas accompagné par un tuteur, il était sous la responsabilité de l’Etat. On ne sait pas si les trois personnes ont été libérées.
Abachi L.
