Les Khenchelois ne lâchent rien. Ce vendredi 5 avril,
ils sont descendus à nouveau dans la rue pour manifester. Maintenant
qu’Abdelaziz Bouteflika a démissionné, ils entendent chasser des hautes
sphères du pouvoir, les proches de l’ancien Président.
Pour les manifestants, la démission de Bouteflika, arrachée dans la semaine, n’est qu’une « demi-victoire »pour les Algériens qui entendent manifester à nouveau en masse pour un septième vendredi consécutif, afin de chasser le « système » du pouvoir et empêcher les anciens fidèles du Président déchu de gérer la transition.
Pour d'autres et surtout les jeunes, un autre objectif est assigné, celui de chasser les trois B à savoir Belaïz, Bedoui et Bensalah, trois hommes-clés de l’appareil mis en place par Bouteflika et à qui la Constitution confie les rênes du processus d’intérim.
Les manifestants sont convaincus qu'il reste beaucoup à faire et que tous les Algériens sont partagés entre joie et méfiance. Pour les manifestants, «notre victoire est partielle. Les Algériennes et les Algériens n’accepteront pas que des symboles du régime tels que Abdelkader Bensalah ou le Premier ministre conduisent la période d’intérim et organisent les prochaines élections ». «Ces symboles du régime ne peuvent pas être une partie de la solution, et nous avons réclamé depuis le 22 février que tout le système, ses symboles et ses clientèles partent. La démission du Président ne signifie pas qu’on a eu réellement gain de cause », ont déclaré des manifestants en place en ajoutant qu'ils continueront de manifester «jusqu’à leur départ à tous».
Les contestataires réclament la mise sur pied d’institutions de transition, à même de réformer le pays et d’organiser notamment un cadre juridique garantissant des élections libres. «L’après-Bouteflika n’est pas clair. La rue appelle à une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale», dans la phase la plus délicate, car la rue et les institutions risquent de se diviser».
Benzaim A.
Pour les manifestants, la démission de Bouteflika, arrachée dans la semaine, n’est qu’une « demi-victoire »pour les Algériens qui entendent manifester à nouveau en masse pour un septième vendredi consécutif, afin de chasser le « système » du pouvoir et empêcher les anciens fidèles du Président déchu de gérer la transition.
Pour d'autres et surtout les jeunes, un autre objectif est assigné, celui de chasser les trois B à savoir Belaïz, Bedoui et Bensalah, trois hommes-clés de l’appareil mis en place par Bouteflika et à qui la Constitution confie les rênes du processus d’intérim.
Les manifestants sont convaincus qu'il reste beaucoup à faire et que tous les Algériens sont partagés entre joie et méfiance. Pour les manifestants, «notre victoire est partielle. Les Algériennes et les Algériens n’accepteront pas que des symboles du régime tels que Abdelkader Bensalah ou le Premier ministre conduisent la période d’intérim et organisent les prochaines élections ». «Ces symboles du régime ne peuvent pas être une partie de la solution, et nous avons réclamé depuis le 22 février que tout le système, ses symboles et ses clientèles partent. La démission du Président ne signifie pas qu’on a eu réellement gain de cause », ont déclaré des manifestants en place en ajoutant qu'ils continueront de manifester «jusqu’à leur départ à tous».
Les contestataires réclament la mise sur pied d’institutions de transition, à même de réformer le pays et d’organiser notamment un cadre juridique garantissant des élections libres. «L’après-Bouteflika n’est pas clair. La rue appelle à une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale», dans la phase la plus délicate, car la rue et les institutions risquent de se diviser».
Benzaim A.