Fin des opérations de correction des copies du
baccalauréat. La longue attente des résultats prendra fin ce week-end.
Les premières tendances sont en demi-teinte. Il y a du bon et du
mauvais. Si certains observateurs tablent sur un taux de réussite
avoisinant les 50%, d’autres sont plus pessimistes.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le long processus de correction des copies du baccalauréat prend fin. Les dés sont jetés pour les quelque 700 000 candidats qui attendent impatiemment de connaître les résultats. Pas avant le 20 juillet, affirmait, il y a quelques jours, la ministre de l’Education qui rappelait que les corrections devaient obéir à une série de procédures qui s’achève par la proclamation des résultats.
Si la ministre de l’Education s’est toujours refusé à jouer au jeu des pronostics comme le faisaient ses prédécesseurs, les partenaires sociaux prennent la température au fur à mesure et arrivent à dégager des tendances. C’est le cas de Meziane Meriane qui table sur un taux de réussite de 55%. Qu’est-ce qui fait dire cela au président du Snapest ? C’est la nature même des sujets, explique-t-il. Ces derniers étaient moyennement difficiles, accessibles à des candidats moyens ayant la possibilité d’obtenir la moyenne. Cela fait partie, dit-il, des critères du baccalauréat qui n’est pas un concours mais un examen devant être à la portée des élèves moyens.
Les notes qui ont pu être constatées varient de moins de dix à plus de seize, en fonction des matières. La particularité, explique Meziane Meriane, réside dans le fait que les copies d’un même élève sont dispatchées à travers différents centres de correction. Une copie de maths, par exemple, va se retrouver dans un centre donné alors que celle de physique sera corrigée dans un autre centre. Les notes sont, par la suite, regroupées grâce à un logiciel d’où la difficulté d’avoir des statistiques fiables comme dans le temps où toutes les copies étaient regroupées dans un seul et même centre.
Du côté du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), les estimations sont moins optimistes. Le syndicat s’attend à un taux de réussite au baccalauréat ne dépassant pas les 21,18%, avec des notes faibles dans la majorité des matières, y compris les matières essentielles en fonction des filières.
Selon les prévisions du CLA, les meilleurs scores seront réalisés par les candidats de la filière mathématiques tandis que ceux des langues seront moins bien classés. Les estimations du CLA tablent sur des notes très faibles dans quasiment toutes les matières, avec un taux de réussite de 24% dans les matières principales, de 18% dans les matières secondaires et de moins de 15% en langues.
Des données rendues possibles grâce à l’évaluation des opérations de correction des copies du bac faite dans cinq centres de correction répartis sur cinq régions du pays en prenant en ligne de compte 500 copies par matière et par centre. Il ne s’agit là que d’estimations qu’il faudra confirmer une fois les résultats officiellement promulgués.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le long processus de correction des copies du baccalauréat prend fin. Les dés sont jetés pour les quelque 700 000 candidats qui attendent impatiemment de connaître les résultats. Pas avant le 20 juillet, affirmait, il y a quelques jours, la ministre de l’Education qui rappelait que les corrections devaient obéir à une série de procédures qui s’achève par la proclamation des résultats.
Si la ministre de l’Education s’est toujours refusé à jouer au jeu des pronostics comme le faisaient ses prédécesseurs, les partenaires sociaux prennent la température au fur à mesure et arrivent à dégager des tendances. C’est le cas de Meziane Meriane qui table sur un taux de réussite de 55%. Qu’est-ce qui fait dire cela au président du Snapest ? C’est la nature même des sujets, explique-t-il. Ces derniers étaient moyennement difficiles, accessibles à des candidats moyens ayant la possibilité d’obtenir la moyenne. Cela fait partie, dit-il, des critères du baccalauréat qui n’est pas un concours mais un examen devant être à la portée des élèves moyens.
Les notes qui ont pu être constatées varient de moins de dix à plus de seize, en fonction des matières. La particularité, explique Meziane Meriane, réside dans le fait que les copies d’un même élève sont dispatchées à travers différents centres de correction. Une copie de maths, par exemple, va se retrouver dans un centre donné alors que celle de physique sera corrigée dans un autre centre. Les notes sont, par la suite, regroupées grâce à un logiciel d’où la difficulté d’avoir des statistiques fiables comme dans le temps où toutes les copies étaient regroupées dans un seul et même centre.
Du côté du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), les estimations sont moins optimistes. Le syndicat s’attend à un taux de réussite au baccalauréat ne dépassant pas les 21,18%, avec des notes faibles dans la majorité des matières, y compris les matières essentielles en fonction des filières.
Selon les prévisions du CLA, les meilleurs scores seront réalisés par les candidats de la filière mathématiques tandis que ceux des langues seront moins bien classés. Les estimations du CLA tablent sur des notes très faibles dans quasiment toutes les matières, avec un taux de réussite de 24% dans les matières principales, de 18% dans les matières secondaires et de moins de 15% en langues.
Des données rendues possibles grâce à l’évaluation des opérations de correction des copies du bac faite dans cinq centres de correction répartis sur cinq régions du pays en prenant en ligne de compte 500 copies par matière et par centre. Il ne s’agit là que d’estimations qu’il faudra confirmer une fois les résultats officiellement promulgués.
N. I.
