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Élection présidentielle du 4 juillet Ghediri maintient sa candidature

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Alors que les conditions de l’organisation d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain sont loin d’être réunies, Ali Ghediri maintient sa candidature. L’ancien général n’est pas affecté par la mobilisation de la classe politique, des élus et des magistrats contre le scrutin.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - «Ma candidature est maintenue», a-t-il affirmé, hier, au lendemain du discours du chef de l’armée qui a laissé la voie ouverte à toutes les perspectives en vue de trouver une solution à la crise.
Contacté par Le Soir d’Algérie pour savoir si sa décision de se porter candidat au scrutin du 4 juillet est annulée dans le sillage du rejet populaire de l’élection et de la gestion de la transition par les figures du régime, du refus des magistrats de superviser l’opération électorale et de l’opposition de dizaines de maires d’organiser le vote dans leurs localités, Ali Ghediri est resté droit dans son choix.
Non seulement sa candidature est maintenue, mais il demande à ce que son dossier de candidature ne soit pas renouvelé.
«Pour moi, comme pour tous les candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 18 avril, nos dossiers sont légaux. J’estime que les dossiers sont valides. Si l’ancien Président a décidé de retirer sa candidature, cela n’engage que lui», a-t-il expliqué.
Que pense alors l’ancien général des millions d’Algériens qui investissent la rue chaque vendredi contre le système politique ?
«Avant que ces millions d’Algériens ne descendent dans la rue, j’étais le premier à dénoncer le système publiquement. Donc, s’il y a bien quelque chose que je partage avec la rue ou que la rue partage avec moi, c’est la dénonciation de ce système. Je ne m’aligne pas sur la rue, c’est la rue qui s’aligne sur moi. Je ne suis pas de ceux qui sont en train de vouloir surfer sur la vague à tout prix», a-t-il répondu, montrant une insensibilité à toute épreuve à ce qui se passe dans la rue.
Dans son affirmation, il y a au moins une contre-vérité puisqu’il n’était ni le premier ni le seul à avoir dénoncé publiquement le système politique.
Notre interlocuteur explique que s’il tient à sa candidature, ce n’est pas pour un intérêt personnel mais pour «apporter une solution à la crise algérienne».
Interrogé sur la position des magistrats qui refusent de superviser l’élection, Ali Ghediri n’accorde pas d’importance à cette position et répond que «le peuple algérien n’est pas constitué uniquement par une seule corporation».
«Le peuple algérien est varié dans sa composante. Les juges ne sont pas le peuple comme les médecins ne le sont pas et les militaires ne le sont pas. Aucune corporation ne peut s’ériger en tuteur du peuple. Si le peuple a refusé le tutorat de l’armée, je ne vois pas pourquoi il va accepter le diktat d’une quelconque corporation», a-t-il ajouté, soutenant que l’armée est l’unique institution qui reste encore debout dans le pays.
K. A.
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