La ville de Kherrata, située à 60 km à l’est du
chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, a vibré, hier samedi, au rythme d’une
grandiose manifestation de rejet du système.
Cette nouvelle manifestation de rue, intervenant après celle de samedi dernier et sept mois après la première marche observée à l’échelle nationale, plus précisément le 16 février passé, contre le 5e mandat de Bouteflika, a drainé plusieurs milliers de personnes.
L’impressionnante foule de manifestants qui ont sillonné les principales artères de la localité ont déployé des banderoles et autres pancartes portant des mots d’ordre réclamant le départ de toutes les figures de l’ancien régime et rejetant la prochaine élection présidentielle. Drapés du drapeau national et l’emblème amazigh, dans une ambiance joyeuse, les manifestants ont scandé des slogans revendiquant un véritable changement de régime et la mise en place d’une transition démocratique. Des slogans visant en partie le chef d’état-major de l’armée et appelant avec force à la libération des détenus d’opinion à l’image de Karim Tabbou et le maquisard Lakhdar Bouregaâ ont résonné tout au long du parcours de la marche qui s’est dispersée dans le calme sans connaître le moindre incident.
A. Kersani
Cette nouvelle manifestation de rue, intervenant après celle de samedi dernier et sept mois après la première marche observée à l’échelle nationale, plus précisément le 16 février passé, contre le 5e mandat de Bouteflika, a drainé plusieurs milliers de personnes.
L’impressionnante foule de manifestants qui ont sillonné les principales artères de la localité ont déployé des banderoles et autres pancartes portant des mots d’ordre réclamant le départ de toutes les figures de l’ancien régime et rejetant la prochaine élection présidentielle. Drapés du drapeau national et l’emblème amazigh, dans une ambiance joyeuse, les manifestants ont scandé des slogans revendiquant un véritable changement de régime et la mise en place d’une transition démocratique. Des slogans visant en partie le chef d’état-major de l’armée et appelant avec force à la libération des détenus d’opinion à l’image de Karim Tabbou et le maquisard Lakhdar Bouregaâ ont résonné tout au long du parcours de la marche qui s’est dispersée dans le calme sans connaître le moindre incident.
A. Kersani
