L’appel à une grève générale de trois jours (26, 27
et 28 mars) lancé anonymement sur les réseaux sociaux en direction des
entreprises publiques a été très largement suivi à travers la wilaya de
Béjaïa.
Si au niveau de l’aéroport Soummam Abane-Ramdane, aucun vol ne desservait déjà habituellement la wilaya de Béjaïa la journée de mardi pour pouvoir évaluer le taux de suivi de la consigne de grève, les autres secteurs gaziers et pétroliers, les entreprises publiques à l’image de Sonatrach, la Sonelgaz, les inspections des impôts, le port et le réseau ferroviaire ont été pratiquement paralysés par la consigne de grève générale.
L’ensemble des travailleurs exerçant dans ces secteurs d’activités publiques ont répondu favorablement pour cette première journée au mot d’ordre de grève nationale visant à accentuer la pression sur le système et accélérer sa chute.
Il faut souligner que pour le premier mot d’ordre de grève générale largement suivi également dans toute la wilaya de Béjaïa au début de ce mois de mars, les citoyens se sont plaints des désagréments causés sur leur quotidien par le gel de certaines activités comme la fermeture de l’ensemble des commerces.
Cette première journée de grève générale a été appuyée par plusieurs manifestations de rue. Ainsi, les employés de la conservation des forêts, de l’action sociale, des services agricoles, de la pêche, des dispositifs d’emploi angem, ansej et anem étaient les premiers à descendre dans la rue dans la matinée d’hier pour réitérer l’exigence du départ du système.
Les manifestants qui ont arpenté les principales rues de la ville de Béjaïa n’ont pas cessé de scander des mots d’ordre fustigeant le régime politique en place et le patron de la centrale syndicale. «Sidi Saïd dégage», «en 1970,90% des recettes des exportations provenaient de l’agriculture, en 2019, 0%», «l’Algérie a tout donné, le pouvoir a tout volé» écrivent les manifestants sur des banderoles déployées lors de la marche .
Peu de temps après , u ne foule imposante d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’université Abderrahmane-Mira ont réinvesti le terrain pour un cinquième mardi consécutif. «Non à la transition guidée par la mafia, système dégage», «Dégagez, vous êtes un danger pour notre avenir», «l’éternel président est le peuple», «Pour une transition démocratique, pour l’avènement d’une 2e république», pouvait-on lire sur des banderoles et autres pancartes brandies par les manifestants.
Par ailleurs, plusieurs dizaines de lycéens ont organisé en marge de ces manifestations anti-système une vaste campagne de nettoiement des principales ruelles de la ville de Béjaïa.
Une campagne de volontariat a été initiée depuis lundi passé par les associations écologiques Nemla et Ardh de Béjaïa.
A. Kersani
Si au niveau de l’aéroport Soummam Abane-Ramdane, aucun vol ne desservait déjà habituellement la wilaya de Béjaïa la journée de mardi pour pouvoir évaluer le taux de suivi de la consigne de grève, les autres secteurs gaziers et pétroliers, les entreprises publiques à l’image de Sonatrach, la Sonelgaz, les inspections des impôts, le port et le réseau ferroviaire ont été pratiquement paralysés par la consigne de grève générale.
L’ensemble des travailleurs exerçant dans ces secteurs d’activités publiques ont répondu favorablement pour cette première journée au mot d’ordre de grève nationale visant à accentuer la pression sur le système et accélérer sa chute.
Il faut souligner que pour le premier mot d’ordre de grève générale largement suivi également dans toute la wilaya de Béjaïa au début de ce mois de mars, les citoyens se sont plaints des désagréments causés sur leur quotidien par le gel de certaines activités comme la fermeture de l’ensemble des commerces.
Cette première journée de grève générale a été appuyée par plusieurs manifestations de rue. Ainsi, les employés de la conservation des forêts, de l’action sociale, des services agricoles, de la pêche, des dispositifs d’emploi angem, ansej et anem étaient les premiers à descendre dans la rue dans la matinée d’hier pour réitérer l’exigence du départ du système.
Les manifestants qui ont arpenté les principales rues de la ville de Béjaïa n’ont pas cessé de scander des mots d’ordre fustigeant le régime politique en place et le patron de la centrale syndicale. «Sidi Saïd dégage», «en 1970,90% des recettes des exportations provenaient de l’agriculture, en 2019, 0%», «l’Algérie a tout donné, le pouvoir a tout volé» écrivent les manifestants sur des banderoles déployées lors de la marche .
Peu de temps après , u ne foule imposante d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’université Abderrahmane-Mira ont réinvesti le terrain pour un cinquième mardi consécutif. «Non à la transition guidée par la mafia, système dégage», «Dégagez, vous êtes un danger pour notre avenir», «l’éternel président est le peuple», «Pour une transition démocratique, pour l’avènement d’une 2e république», pouvait-on lire sur des banderoles et autres pancartes brandies par les manifestants.
Par ailleurs, plusieurs dizaines de lycéens ont organisé en marge de ces manifestations anti-système une vaste campagne de nettoiement des principales ruelles de la ville de Béjaïa.
Une campagne de volontariat a été initiée depuis lundi passé par les associations écologiques Nemla et Ardh de Béjaïa.
A. Kersani
