A Bouira, alors que les fonctionnaires de l’administration et certains
secteurs d’activité semblent plus que jamais décidés à poursuivre le
mouvement de grève pour la deuxième semaine, les premiers
mécontentements chez les citoyens se sont largement fait sentir hier
matin.
Dès la matinée, plusieurs citoyens, qui étaient agglutinés devant le siège de l’état civil de l’APC de Bouira, se sont emportés en apprenant que les fonctionnaires de l’APC, qui étaient déjà en grève durant toute la semaine passée, allaient remplier pour une deuxième semaine d’affilée. Plusieurs citoyens parmi les présents n’ont pas caché leur colère qui, en exhibant son passeport qu’il voulait renouveler en urgence, qui un autre document d’état civil qu’il voulait se faire délivrer, en essayant d’expliquer aux fonctionnaires grévistes que, par cette grève qui n’en finit pas, ce sont les citoyens qui sont les premières victimes. D’autres n’ont pas hésité à menacer de déposer une plainte contre ces fonctionnaires grévistes et leurs responsables qui n’ont pas pensé à assurer un service minimum pour les cas d’urgence. Sur ce point précis, le P/APC, qui intervenait sur les ondes de Radio Bouira, et qui regrette cet état de fait, dira que pour les naissances et les décès, un fonctionnaire a été réquisitionné, ainsi que des cas d’extrême urgence pour des passeports de certaines personnes qui doivent voyager mais, sans plus.
Cela étant, d’autres directions comme les Impôts, ainsi que les communes des daïras de M’chédallah, Bechloul, Haïzer et Bouira, ont observé le mot d’ordre de grève qui va durer encore 5 jours. Au niveau du chef-lieu, outre les fonctionnaires de l’APC et ceux des impôts , les employés de la Sonelgaz, ainsi que ceux de la formation professionnelle, ont également répondu à l’appel de la grève lancé à travers les réseaux sociaux, alors que dans le secteur de l’éducation, ce ne sont pas les enseignants qui ont observé la grève mais plutôt les élèves, surtout au niveau des lycées et certains collèges, qui ont refusé de rejoindre les classes.
D’ailleurs à ce sujet, nous avons appris que l'association des parents d’élèves de la daïra de Bechloul a appelé les parents à accompagner leurs enfants, afin que ceux-ci rejoignent les écoles et évitent toute manipulation de personnes étrangères.
Chez les fonctionnaires des Impôts qui ont organisé une marche à travers le principal boulevard de la ville, depuis la place des Martyrs jusqu’au siège de la Wilaya, avant de se rassembler au niveau de l’esplanade de la Maison de la Culture, «la grève qui perdure est une réponse claire au gouvernement actuel et tant que le Premier ministre Bedoui, ainsi que les autres responsables honnis par le peuple, comme Belaïz, Bensalah et autre Bouchareb sont là, la grève se poursuivra». Chez ces grévistes, «tout le monde est concerné et chacun doit assumer son combat et résister jusqu’au départ de tout le système».
Même sentiment chez les fonctionnaires et autres employés de la formation professionnelle qui ont organisé également un rassemblement au niveau de l’esplanade de la Maison de la Culture. Le mot d’ordre est presque le même : «Grève jusqu’au départ de tous les responsables actuels.»
Enfin, chez les fonctionnaires de la DD de Bouira, qui étaient parmi les premiers à rejoindre le mouvement citoyen, la grève était totale avec des banderoles et autres pancartes déployées devant le siège. Les grévistes étaient tous là à crier haut et fort : «Dégagez tous !»
Rappelons que la ville de Bouira a vu hier un dispositif de sécurité assez inhabituel, puisque, dès la matinée, plusieurs éléments de CRS étaient visibles au niveau des carrefours, aux côtés des agents de l’ordre public. Renseignement pris : ce déploiement n’avait rien à voir avec les marches et les grèves des fonctionnaires mais avait un lien avec la visite des éléments de l’IGS (Inspection générale des services) qui étaient attendus dans la journée.
Y. Y.
Dès la matinée, plusieurs citoyens, qui étaient agglutinés devant le siège de l’état civil de l’APC de Bouira, se sont emportés en apprenant que les fonctionnaires de l’APC, qui étaient déjà en grève durant toute la semaine passée, allaient remplier pour une deuxième semaine d’affilée. Plusieurs citoyens parmi les présents n’ont pas caché leur colère qui, en exhibant son passeport qu’il voulait renouveler en urgence, qui un autre document d’état civil qu’il voulait se faire délivrer, en essayant d’expliquer aux fonctionnaires grévistes que, par cette grève qui n’en finit pas, ce sont les citoyens qui sont les premières victimes. D’autres n’ont pas hésité à menacer de déposer une plainte contre ces fonctionnaires grévistes et leurs responsables qui n’ont pas pensé à assurer un service minimum pour les cas d’urgence. Sur ce point précis, le P/APC, qui intervenait sur les ondes de Radio Bouira, et qui regrette cet état de fait, dira que pour les naissances et les décès, un fonctionnaire a été réquisitionné, ainsi que des cas d’extrême urgence pour des passeports de certaines personnes qui doivent voyager mais, sans plus.
Cela étant, d’autres directions comme les Impôts, ainsi que les communes des daïras de M’chédallah, Bechloul, Haïzer et Bouira, ont observé le mot d’ordre de grève qui va durer encore 5 jours. Au niveau du chef-lieu, outre les fonctionnaires de l’APC et ceux des impôts , les employés de la Sonelgaz, ainsi que ceux de la formation professionnelle, ont également répondu à l’appel de la grève lancé à travers les réseaux sociaux, alors que dans le secteur de l’éducation, ce ne sont pas les enseignants qui ont observé la grève mais plutôt les élèves, surtout au niveau des lycées et certains collèges, qui ont refusé de rejoindre les classes.
D’ailleurs à ce sujet, nous avons appris que l'association des parents d’élèves de la daïra de Bechloul a appelé les parents à accompagner leurs enfants, afin que ceux-ci rejoignent les écoles et évitent toute manipulation de personnes étrangères.
Chez les fonctionnaires des Impôts qui ont organisé une marche à travers le principal boulevard de la ville, depuis la place des Martyrs jusqu’au siège de la Wilaya, avant de se rassembler au niveau de l’esplanade de la Maison de la Culture, «la grève qui perdure est une réponse claire au gouvernement actuel et tant que le Premier ministre Bedoui, ainsi que les autres responsables honnis par le peuple, comme Belaïz, Bensalah et autre Bouchareb sont là, la grève se poursuivra». Chez ces grévistes, «tout le monde est concerné et chacun doit assumer son combat et résister jusqu’au départ de tout le système».
Même sentiment chez les fonctionnaires et autres employés de la formation professionnelle qui ont organisé également un rassemblement au niveau de l’esplanade de la Maison de la Culture. Le mot d’ordre est presque le même : «Grève jusqu’au départ de tous les responsables actuels.»
Enfin, chez les fonctionnaires de la DD de Bouira, qui étaient parmi les premiers à rejoindre le mouvement citoyen, la grève était totale avec des banderoles et autres pancartes déployées devant le siège. Les grévistes étaient tous là à crier haut et fort : «Dégagez tous !»
Rappelons que la ville de Bouira a vu hier un dispositif de sécurité assez inhabituel, puisque, dès la matinée, plusieurs éléments de CRS étaient visibles au niveau des carrefours, aux côtés des agents de l’ordre public. Renseignement pris : ce déploiement n’avait rien à voir avec les marches et les grèves des fonctionnaires mais avait un lien avec la visite des éléments de l’IGS (Inspection générale des services) qui étaient attendus dans la journée.
Y. Y.
