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Selon une enquête du Wall Street Journal Huawei-Algérie espionnait des personnalités de l’opposition

Tout est parti d’Ouganda, d’où le journal new-yorkais, le Wall Street Journal, dans son édition datée de mercredi, prétend avoir eu accès à des informations de première main faisant état de l’implication de la filiale algérienne de Huawei dans l’espionnage des opposants aux régimes ougandais et zambien.
En fait, le géant chinois des TIC aurait, si l’on doit se fier à l’enquête du Wall Street Journal, recommandé aux dirigeants des deux pays africains de se renseigner sur le système de cyber-surveillance déjà mis en place par ses soins en Algérie pour permettre au «vieillissant autocrate» Abdelaziz Bouteflika d’épier l’opposition.
Une invitation que les Ougandais n’ont pas refusée puisque, selon le journal new-yorkais, d’importants responsables des services de sécurité ougandais se sont rendus en Algérie en septembre 2017 pour recueillir toutes les informations sur le système de surveillance mis au point, entre centres de surveillance de masse et d’autres dédiés à la cybersurveillance.
Un des responsables ougandais aurait affirmé au journal américain que lors de ce déplacement, ils ont eu à discuter du piratage des opposants qui pouvaient menacer la sécurité du pays, et à en juger par ce qu’ils ont appris lors de leur voyage, ils estiment que «les Algériens sont avancés dans ce domaine».
Lors de ce déplacement inspiré par des employés locaux de Huawei, les responsables ougandais ont discuté avec leurs homologues algériens du fait d’obtenir des informations privées de personnalités de l’opposition et qu’en fin de compte, les Ougandais allaient bénéficier de l’expérience algérienne dans le domaine après la signature d’un protocole d’accord de coopération entre les deux pays. Le Wall Street Journal apporte, tout de même, dans son enquête la précision sur le fait que Huawei n’a jamais vendu ses solutions safe city (ville sécurisée) en Algérie, et assure, en même temps, qu’il a eu entre les mains un rapport classé dans lequel il est dit que le système de surveillance mis en place en Algérie par Huawei est «un système développé qui fournit l’une des meilleures applications de surveillance».

Le démenti de Huawei-Algérie
Une enquête à laquelle la filiale algérienne de Huawei a réagi, hier vendredi, par le biais d’un communiqué pour «clarifier la situation et dénoncer toutes ces accusations non fondées». Réplique dont voici in extenso le contenu. «Le 14 août, un article de Wall Street Journal, que certains médias algériens ont repris, en indiquant que les employés de Huawei avaient utilisé les solutions de la safe city ‘’la ville sécurisée’’ et les solutions des autres sociétés pour aider les gouvernements ougandais, zambien et algérien à espionner leurs opposants politiques. Ainsi, Huawei tient à clarifier la situation et dénoncer toutes ces accusations non fondées :
1. Huawei rejette complètement les allégations non fondées et incertaines du Wall Street Journal contre ses activités commerciales en Algérie, en Ouganda et en Zambie.
2. Le code de conduite professionnelle de Huawei interdit à tout employé d'entreprendre des activités qui compromettraient les données ou la confidentialité de nos clients ou des utilisateurs finaux, ou qui enfreindraient les lois en vigueur.
3. Huawei est fier de respecter les lois et les réglementations locales à travers tous les marchés où il opère et défendra sa réputation avec vigueur face à de telles allégations sans fondement.»
Azedine Maktour

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