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Le ministère de la santé rassure : «Il n’y a aucune décision de fermeture des cliniques privées»

«Il n’y a eu aucune décision de fermeture des cliniques privées pratiquant la chirurgie», lance, catégorique, le directeur général des services de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Mohamed El Hadj répondait à la rumeur rapportée par plusieurs médias, annonçant une décision de fermeture de «toutes les cliniques privées qui pratiquent des interventions chirurgicales en raison du non-respect des normes».
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’information, reliée depuis quelques jours par certains médias de la presse écrite, a choqué sur les réseaux sociaux. Les internautes s’interrogeaient, d’ailleurs, si le ministère de la Santé a «les moyens de sa politique et si les structures de santé publiques ont les moyens de prendre en charge tous les patients qui nécessitent des interventions chirurgicales». L’incapacité des établissements de santé publics à prendre en charge le flux de patients et la nécessité d’élargir l’offre de soins sont l’une des raisons qui ont encouragé l’ouverture des cliniques privées. Par la suite, la situation dans laquelle se trouvent actuellement les établissements de santé publics, leur manque de moyens et le manque de confiance de la part des citoyens ont poussé ces derniers à déserter le secteur public au profit du secteur privé et ce, malgré les prix pratiqués.
Cependant, assure Mohamed El Hadj, directeur des services de santé au ministère de la Santé, «il n’y a eu aucune décision de fermeture des cliniques privées, du moins depuis plusieurs mois».
La dernière décision de fermeture établie, dit-il, à titre provisoire, est survenue en janvier dernier, à la suite du décès d’un chanteur, lors d’une intervention chirurgicale dans une clinique privée à Alger.
En 2018, trois cliniques privées ont fait l'objet de fermeture provisoire au niveau national, pour non-conformité à la réglementation, tandis qu'une quatrième a définitivement fermé ses portes sur demande de son propriétaire. Quels sont les motifs justifiant les décisions de fermeture ? Selon le directeur des services de santé, une faute grave entraînant notamment un décès ou un dépôt de plainte qui confirme la responsabilité de la clinique sont autant de motifs qui justifient des mesures disciplinaires allant de la mise en demeure à la fermeture provisoire ou définitive de l'établissement.
Mohamed El Hadj souligne que ce sont les inspecteurs des directions de wilayas qui ont la charge du contrôle périodique des structures de santé. Il s’agit d’une activité régulière, dit-il, à laquelle sont soumises aussi bien les structures privées que publiques.
A souligner que l'exercice à titre privé a été consacré par la loi 85-05 du 16 février 1985 tandis que la loi 88-204 du 3 mai 1988 a donné naissance aux cliniques privées. L’on comptait 15 établissements de santé privés à l'échelle nationale en 1993. Aujourd’hui, elles sont 208 cliniques privées à activer, et environ autant sont en cours de réalisation, dont 31 fonctionnelles et 15 autres en chantier, rien que dans la capitale.
S. A.
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