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LOUISA HANOUNE : «Il y a multiplication des contradictions au sommet de l’exécutif»

La secrétaire générale du P arti des travailleurs dit relever une «multiplication des contradictions au sommet de l’exécutif».
M. Kebci - Alger (Le Soir)
- Louisa Hanoune qui s’exprimait, hier, en introduction des travaux d’une réunion de la coordination de l’organisation des jeunes du parti appuie son constat par les propos des divers ministres sur les subventions dont on s’apprête en haut-lieu au changement de la politique. Et de s’interroger «qui gouverne?». «Une partie du gouvernement appuie les orientations du FMI». «On entend des responsables parler de paix alors qu’il y a des provocations à travers les projets de lois sur la santé et du travail qui sont des facteurs d’anarchie», affirmera-t-elle s’en remettant au président de la république pour les «retirer».
Estimant que la situation du pays est «dangereuse», ce que, selon elle, «aucun algérien ne peut le nier», une situation, néanmoins, «loin d’être inéluctable ou irréversible», la secrétaire générale du PT soutiendra que «depuis 2018, la crise s’accentue, mais on a relevé quelques décisions positives», se défendant de ne pas faire partie des rangs des «défaitistes» car, justifiera-t-elle, «nous sommes porteurs d’un engagement politique. Nous savons que la politique, c’est une question de rapport de forces. S’il y a mobilisation, il y aura possibilité d’arracher des droits».
Et de considérer que «par-delà les intentions, les mesures différées à 2022, sont insuffisantes, en deçà des enjeux du moment pour stopper la marche vers le chaos». Des décisions qui prouvent, ajoutera-t-elle, «que le système est à bout de souffle, car gangréné de l’intérieur», estimant que «toutes les tentatives pour corriger les dérives butent sur la nature des institutions». D’où, selon elle, l’initiative du PT pour l’élection d’une assemblée constituante, seule manière, selon elle, d’«extirper le mal». Car constituant une «issue politique à la crise depuis la base et non au replâtrage par le haut».
«A travers ce processus, il s’agit d’aller à une recomposition politique, c'est-à-dire à une transformation démocratique en douceur», dira la secrétaire générale du PT qui réclamera, dans la foulée, une loi de finances complémentaire pour le «retour de la quiétude chez les travailleurs» et «éviter le chaos», s’interrogeant sur l’échéance 2022 retenue à propos du projet de loi sur les lois de finances adopté par le Conseil des ministres mercredi dernier : «Pourquoi attendre 2022 pour stopper la prédation ?», dira-t-elle.
M. K.
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