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STATIONS GUE-DE-CONSTANTINE ET ALI-BOUMENDJEL «Inaugurées» mais non ouvertes au public

La nouvelle de l’inauguration, hier, des deux stations de métro Gué-de-Constantine à l’est d’Alger et Ali-Boumendjel à l’ouest s’est propagée comme une traînée de poudre. Mais au grand dam des usagers, les deux stations sont restées fermées au grand public durant toute la matinée, voire toute la journée. Selon des agents de la RATP El-Djazaïr, société exploitante du Métro d’Alger, leur mise en service est attendue pour aujourd’hui.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Il est onze heures tapantes. Le trafic à la station Aïssat-Idir est des plus ordinaires. Seules les nombreuses haltes des passagers aux guichets prennent plus de temps que d’habitude. Outre l’acquisition d’un ticket, certains usagers se renseignent sur l’ouverture des deux nouvelles stations de métro. «La station Gué-de-Constantine est ouverte ?» demande un passager à un agent de la RATP. «Et celle de Ali-Boumendjel ?» enchaîne un autre client.  
Tenant un talkie-walkie à la main, un agent de la RATP affirme que le métro ne marquera aucune des deux stations. «Certes, l’inauguration officielle des deux stations est prévue pour aujourd’hui, mardi, mais je n’ai pas encore eu le signal qui autorise les métros à marquer l’arrêt. Elles seront certainement ouvertes au grand public cet après-midi ou carrément demain mercredi», répond-il.
Le train arrive au quai. Les passagers s’empressent de monter. Direction : Aïn-Naâdja. Seulement pour y aller, une escale s’impose à la station Haï-el-Badr. Après avoir parcouru plusieurs stations, le train à destination d’El-Harrach s’arrête à Haï-el-Badr. Ici, les voyageurs pour Aïn-Naâdja se rabattent sur le côté opposé du même quai et attendent un autre train. L’attente fut très courte. A peine une minute écoulée que le train de Aïn-Naâdja fait son apparition. Une fois à bord, les passagers ont encore trois stations à parcourir avant d’arriver à la station finale Aïn Naâdja.
La petite Maria et sa mère n’ont eu aucun souci pour trouver des sièges vides. La trame ne compte que quelques passagers. A peine installée que la fillette plonge sa petite main dans le sac de sa mère. Elle saisit une barre de gaufrette au chocolat et une petite bouteille de jus.
Le métro marque la première station : «Les Ateliers». A la prochaine, Gué-de-Constantine, il ralentit mais ne s’arrête pas. Sur le quai, des agents de la RATP, des agents de sécurité, et des personnes portant des badges traînent. Ils attendent certainement la délégation officielle pour l’inauguration de la station.
«Regarde Maria, c’est notre station. Elle est belle ! C’est la plus belle des stations», dit la dame à sa fille au moment où le métro passait par la station Gué-de-Constantine.
«Ah oui !», s’exclame la petite Maria âgée d’à peine sept ans. Elle s’agrippe à la vitre de la trame pour mieux admirer la station Gué-de-Constantine tout éclairée et aux murs revêtis de marbre.
S’adressant à sa voisine de siège, cette mère de famille ne cache pas sa joie. «Enfin ! dit-elle, j’attends son ouverture avec impatience. Quand je demande aux agents de la RATP, ils me répondent à chaque fois que c’est pour bientôt. Hier, ils m’ont dit que son ouverture est prévue pour aujourd’hui, mardi et tout à l’heure, ils m’ont assuré qu’elle sera finalement ouverte demain mercredi», dit-elle.
Et à la petite fille de mimer innocemment sa maman. «Oui, nous attendons cette station depuis longtemps et à chaque fois, on nous répond : demain, puis demain, puis demain, mais ils ne l’ont toujours pas ouverte.»
Pour cette dame qui emprunte régulièrement le métro, la mise en service de la station Gué-de-Constantine est un soulagement. «Nous n’habitons pas loin de cette station et son ouverture nous arrange beaucoup et nous évite de prendre un bus à Aïn-Naâdja», explique-t-elle.
 
Une station nommée désir
De Haï-el-Badr vers la place des Martyrs, la station Ali-Boumendjel, dernière station avant le terminus (place des Martyrs), est elle aussi tant attendue. Hier, au jour de son «inauguration officielle», les usagers du Métro d’Alger ont encore une fois pris leur mal en patience. Elle ne sera pas desservie avant le lendemain. Là aussi, les trains dans les deux sens adoptent les mêmes manœuvres. Ils ralentissent à cette station sans s’arrêter. Via les vitres, la station est éclairée et paraît fin prête.
«Tu as vu, ils n’ont pas encore ouvert cette station», souffle, déçu, un jeune homme à son ami. Pourtant, poursuit-il, «le square Port-Saïd est plus proche d’ici. Ça nous aurait évité beaucoup de marche. Là, nous sommes obligés d’aller jusqu’à la station de la place des martyrs et de revenir en arrière à pied.»
Visiblement plus optimiste que lui, son copain réplique : «Maqaâdch qed elli fat (il ne reste pas beaucoup). Patience, demain, on prendra le métro et on descendra à la station Ali-Boumendjel.»
Ry. N.

 

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