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Le Recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz s’exprime : «Je suis un homme de paix et de dialogue, pas un polémiste ! Mais…»

Cela fait neuf mois que j’ai l’immense honneur de diriger, en tant que recteur, la Grande Mosquée de Paris. Cela fait vingt ans que je suis totalement engagé dans la défense, en France, de l’Islam et des musulmans. Et cela fait trente-cinq ans que je suis avocat.
Je m’exprime rarement dans les médias. C’est probablement un tort à une époque où le m’as-tu-vu et le bruit font office de moyen de légitimer une parole publique. À défaut d’une politique basée sur la communication et le paraître, j’ai préféré l’action concrète, sur le terrain, pour permettre à cette vénérable institution de se redéployer à la fois sur l’ensemble du territoire français et, au-delà, sur le continent européen, afin de faire rayonner un islam d’ouverture et d’intelligence et ainsi essayer, autant que faire se peut, de réparer ce que des milieux extrémistes ont brisé à travers leurs actes morbides et leurs propos outranciers au cours de ces dernières années.
Dès ma prise de fonction, j’ai tenu à réunir tous les imams de la Grande Mosquée de Paris, y compris ceux détachés par les autorités algériennes, dans le cadre d’un accord bilatéral entre l’Algérie et la France, pour les sensibiliser à la nécessité de s’engager collectivement sur la question de la radicalisation islamiste qui gangrène une partie de la jeunesse française et singulièrement des binationaux — dont des Franco-Algériens — et des résidents étrangers de confession musulmane.
Je ne vais pas m’étaler sur ce sujet, et certainement pas devant des lecteurs qui connaissent parfaitement la réalité du terrorisme islamiste qui a endeuillé le pays durant la «décennie noire» et dans les pages d’un journal qui a payé, à l’instar de la presse algérienne, un lourd tribut au fanatisme. Mais quand même, il me paraît essentiel de souligner quelques éléments importants.
Il est en effet des choses incontournables à rappeler : la Grande Mosquée de Paris est une institution certes religieuse, mais elle observe avec attention et intérêt les évolutions sociologiques qui s’opèrent sur les deux rives de la Méditerranée. C’est aussi une institution qui prend en compte les réalités géopolitiques. Elle a toujours été très impliquée dans la vie de la Cité notamment afin de favoriser le bien et de prévenir le mal.
Au sujet des questions de la radicalisation, il est nécessaire que ce lieu de culte et de culture investisse ce sujet et assume toutes ses responsabilités. De ce point de vue, il est important de comprendre, par exemple, que le jeune Franco-Maghrébin radicalisé n’est pas un problème pour la France seulement (ou pour le pays européen dont il est ressortissant), mais également pour son pays d’origine. Nous ne sommes pas face à des systèmes figés, mais devant une matière humaine en perpétuel mouvement. Par conséquent, il est essentiel de saisir que l’individu impacté en Europe par des idées contraires aux valeurs de l’islam authentique peut les propager, parfois, auprès des membres de sa famille et de ses proches installés de l’autre côté de la Méditerranée.
En clair, on ne peut pas aujourd’hui affirmer que le Franco-Algérien ou l’Algérien résident en France qui se radicalise ne serait un problème que pour la France, car, je le souligne, c’est aussi potentiellement un danger pour son pays d’origine. Dans le cas qui nous intéresse : l’Algérie.
C’est pour cette raison que j’ai tenu à m’impliquer immédiatement et personnellement dans ce dossier, pourtant épineux, car la Grande Mosquée de Paris doit, à mon sens, avec sagesse et mesure, remplir son rôle de poste avancé et de rempart face à l’obscurantisme dans une logique strictement préventive. Cela passe par la pédagogie, la formation, l’éducation, la bonne interprétation des préceptes coraniques et des textes.
En somme, il est indispensable que les lieux de culte jouent aujourd’hui pleinement leur fonction de diffuseur d’un contre-discours qui propose à la jeunesse autre chose que les dérives sectaires et intégristes qui traversent le monde musulman et qui travestissent gravement le message originel de notre Noble Coran, non sans induire des dégâts considérables dans les sociétés et qui dessinent, par ricochet, une image catastrophique et erronée de l’Islam aux yeux de celles et ceux qui n’appartiennent pas à cette belle religion. Pour ce faire, dès mon élection, je me suis largement inspiré du remarquable effort intellectuel fourni par le ministère des Affaires religieuses et des Waqf, basé sur l’expérience algérienne déjà citée, pour construire les recommandations, afin de mener à bien une politique de prévention de la radicalisation. D’un autre côté, conscient de la montée de l’extrême droite en France et en Europe et ainsi du discours populiste, hostile aux musulmans qui prend prétexte sur l’existence réelle de la menace terroriste, il m’a semblé important de m’engager également sur les questions de xénophobie et de discrimination qui visent souvent de paisibles croyants.
Agir sur ces deux fronts — prévention de la radicalisation et lutte contre le racisme antimusulman — pour déjouer le piège de ce que beaucoup d’intellectuels français appellent la «tenaille identitaire» est une impérieuse nécessité.
Les haines ne se hiérarchisent pas, elles doivent être toutes combattues, poursuivies et condamnées devant les tribunaux, mais il est fondamental de déployer face à elles le savoir et l’intelligence ; la connaissance et la finesse. C’est donc dans cette perspective que j’ai impulsé la création du «Conseil supérieur des sciences et de la culture de la Grande Mosquée de Paris», présidé par Ahmed Djebbar, brillant universitaire, mathématicien hors pair, historien des sciences, qui fut, par ailleurs, ministre de l’Éducation nationale entre 1992 et 1994 sous les gouvernements des regrettés Belaïd Abdesselam et Rédha Malek.
Ce Conseil gère désormais des rencontres de très haut niveau intitulées «les Mercredis du savoir», des cycles de conférences qui permettent de recevoir des intervenants de qualité.
L’objectif de ces rencontres : doter les croyants de connaissances et déployer en leur direction une pédagogie pour faire la promotion d’un islam conforme à ses messages originels de fraternité et de bienveillance. Ces séminaires se veulent aussi une ouverture sur le monde et sur la société française, car j’estime que cette pratique musulmane apaisée, que nous appelons de nos vœux, doit nécessairement se désenclaver, occuper l’espace et ne pas permettre aux fanatismes et à la médiocrité de s’ériger en dogmes, d’inventer de nouvelles normes.
Quelques semaines à peine après mon installation, un évènement inattendu s’est imposé à nous tous et m’a amené à modifier les priorités : l’épidémie de Covid-19. D’aucuns le savent, dès le mois de mars, les autorités françaises avaient décidé la mise en place d’un confinement généralisé. Cela étant dit, durant cette période, si nous étions contraints de demeurer à domicile, l’institution ne s’est pas arrêtée de fonctionner, puisqu’il nous fallait réagir très vite, essayer de trouver des solutions pour des situations dramatiques que beaucoup de familles musulmanes ont traversées, à l’instar de leurs compatriotes français : la perte d’un proche, les questions de toilette mortuaire, d’inhumation et de deuil, mais aussi de soutien psychologique et d’accompagnement à travers un mouvement de solidarité qui est né très tôt.
Cela est d’autant plus vrai que cette épidémie — et les mesures qui furent prises — a coïncidé avec le mois de Ramadhan. À ce sujet, je tiens à saluer le sens des responsabilités de l’écrasante majorité des musulmans de France qui a agi avec intelligence et, le plus souvent, avec un esprit élevé du devoir, de la citoyenneté.
Simultanément, et avec la sortie du confinement, il nous fallait gérer aussi l’acceptation de nouvelles règles sanitaires et les différentes décisions prises par les autorités françaises pour essayer d’enrayer la pandémie.
Notre objectif fut de permettre aux croyants de reprendre une vie spirituelle normale tout en réunissant les conditions afin que celle-ci puisse s’accomplir en préservant la santé de tous les fidèles.
Naturellement, je passe sur les détails d’une action qui nous a amenés, avec mes collaborateurs, avec les imams et avec l’ensemble du personnel, à travailler d’arrache-pied pour être dignes de la responsabilité qui pèse sur nos épaules et particulièrement sur les miennes.
Pourquoi raconter ce qui précède ? Parce que je souhaiterais que le lecteur algérien, sans lui communiquer la liste exhaustive de nos actions, comprenne que la Grande Mosquée de Paris est une institution qui tout simplement agit et se met au service des musulmans aussi bien pour répondre à leurs questions intimes et spirituelles que pour les soutenir psychologiquement en cas de besoin. Pour leur dire que cette institution gère les évènements cultuels, mais également culturels et entretient un lien social entre musulmans, d’une part, et entre Algériens des deux rives, d’autre part.
La Grande mosquée de Paris agit de façon transversale, car il ne s’agit pas d’un lieu de culte seulement, mais d’un centre de diffusion d’une vision humaniste de la religion : d’un islam algérien millénaire basé sur la spiritualité, la tolérance et le savoir. C’est par ailleurs un trait d’union, un pont, entre deux pays, deux peuples et les enfants d’une même nation. Il s’agit aussi du lieu où se rencontrent les membres de la diaspora algérienne en France – et parfois en Europe – et l’un des lieux qui permet à nos anciens comme aux plus jeunes de garder un lien avec la patrie ou le pays de leurs ancêtres. En vérité, je veux également que l’opinion publique algérienne — je lui dois cette transparence — puisse avoir un aperçu sur mon bilan.
Un recteur de la Grande Mosquée de Paris doit rendre des comptes – non pas pour se justifier, mais pour informer – la société du pays à laquelle elle reste attachée. Tout Algérien de passage à Paris vient rendre visite à cette mosquée soit pour admirer son architecture soit pour y accomplir ses prières.
Mais à vrai dire, si je rends public l’essentiel de mes activités depuis mon élection en tant que recteur et partage ainsi une sorte de premier bilan moral, c’est aussi parce que je ne cesse de subir des attaques à la fois injustifiées, injustes, malsaines et sournoises émanant de cercles qui défendent des intérêts étroits et mercantilistes.
Je vais aller droit au but, parce que si je ne suis pas homme de polémiques, je suis plutôt un homme de paix et de dialogue. Cela étant dit, je ne suis pas non plus du genre à accepter la diffamation et la calomnie et je refuse que des milieux obscènes, téléguidés par des marionnettistes qui ont fait de la manipulation à la fois une ligne de conduite et une seconde nature, se permettent de jeter en pâture mon nom et celui de ma famille.
Beaucoup de mensonges ont été relayés et écrits, surtout sur internet et les réseaux sociaux, notamment par de petits mercenaires frustrés, commandités par des malfrats tapis dans l’ombre. Je veux, par conséquent, pour que nul ne soit trompé, rédiger les choses et les signer à visage découvert. C’est le seul égard que je ferais à tous ceux qui espèrent déstabiliser ma personne et l’institution que je dirige.
À vrai dire, ce n’est pas seulement ma personne qui est en jeu. Il s’agit d’apporter des réponses fermes et claires afin que l’image et l’honneur de la Grande Mosquée de Paris ne soient pas traînés dans la boue.
Premièrement, au sujet de mon élection à la tête de la Mosquée de Paris en janvier 2020, beaucoup de contrevérités ont été relayées. Pourtant les faits sont là, éclatants, visibles, hormis pour les esprits tordus qui refusent de voir : j’ai été élu recteur et président de la Société des Habous et des Lieux Saints de l’Islam, instance propriétaire de la Grande Mosquée de Paris, institution privée de droit français, dans le respect le plus strict des règles démocratiques et usages associatifs. Et je tiens à le marteler, y compris en tant qu’homme de loi, car d’aucuns connaissent mon métier d’avocat. De ce point de vue, il n’y a même pas débat puisque personne n’a officiellement contesté cette élection.
Au contraire, les principaux membres de la Société des Habous et ceux de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris, à l’unanimité, ont publié des textes pour répondre aux calomniateurs et pour me témoigner leur confiance.
Seuls quelques «articles» sur des supports douteux, diligentés par des cercles tout aussi malsains, ont voulu induire en erreur les opinions publiques algérienne et française en jouant sur des déclarations mensongères et populistes.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune m’avait immédiatement témoigné sa confiance, d’abord à travers l’ambassadeur d’Algérie en France, représentant officiel de l’État algérien, qui m’avait appelé, le jour même de mon élection, pour me féliciter en son nom personnel et au nom du président de la République et il m’avait, ensuite, quelques jours plus tard, fait l’honneur de me recevoir ès qualités au Palais d’El Mouradia en présence du ministre algérien des Affaires étrangères.
Le ministre des Affaires religieuses et des Waqf, en voyage officiel à l’étranger au moment de l’audience accordée par le président de la République, m’a, par la suite, chaleureusement accueilli au siège de son département ministériel en me témoignant, à son tour, ainsi qu’à mon directeur général, une sincère fraternité que j’entretiens avec lui depuis lors.
Deuxièmement, on s’est permis de me faire un procès en illégitimité, arguant que je ne serais pas habilité ni outillé intellectuellement pour diriger cette institution. Naturellement, ils omettront de préciser que le recteur n’est pas un imam et que, de ce point de vue, il n’est pas appelé à gérer les aspects religieux, mais bel et bien politiques, si j’ose dire, puisque s’il représente le culte musulman, l’organise, mais il ne fait pas le culte. Il met en marche une mécanique complexe qui englobe aussi bien les questions culturelles que les sujets sociaux. Et évidemment, les auteurs de toutes ces inepties se garderont bien d’insister sur le fait que j’ai été, durant les vingt dernières années, l’un des architectes ayant participé activement à l’édification, en France, de toutes les instances représentatives du culte musulman.
Troisièmement, espérant me discréditer, les mêmes cercles se sont mis à attaquer avec bassesse et sans honte ni vergogne ma famille en multipliant, là aussi, calomnies, mensonges et diffamations.
La retenue et la pudeur m’empêchent de leur répondre sur le même registre, je veux juste, pour rendre justice à mes frères et sœurs ainsi qu’à mes parents, aujourd’hui tous décédés, rappeler que le nom que je porte, Hafiz, est, depuis plusieurs siècles, celui d’une famille d’honorables Algériens qui ont versé leur sang pour ce pays, qui ont défendu un Islam d’ouverture et de fraternité, qui ont toujours suivi une éthique, chose dont beaucoup de mes calomniateurs en sont totalement dépourvus. Mon frère Samir a pris le maquis à l’âge de 20 ans et a donné sa vie pour l’indépendance de l’Algérie alors qu’il avait 22 ans. Il est tombé dans la région de Hammam Melouane avec le nom de guerre de Si Slimane.
Mon autre frère, Salim, qui a terminé sa vie en tant que chef de service maxillo-facial à l’hôpital Mustapha-Pacha à Alger, avait été gravement blessé par une balle tirée à bout portant à la tête quand il n’avait que 16 ans cependant qu’il rejoignait les rangs de l’ALN.
Il avait été laissé pour mort, si ce n’est le destin qui a voulu lui accorder une longue existence. Ma sœur Nadia, ancienne professeure d’arabe, à l’âge de 13 ans, activait dans les réseaux de la Wilaya IV. Elle fut emprisonnée et torturée, alors adolescente, dans la sinistre Barberousse.
Ce sont nos parents, engagés très tôt pour l’indépendance du pays, qui nous avaient transmis cet amour de la Nation et inculqué un sens patriotique élevé. Contrairement à d’autres, ma famille n’en a jamais fait un fonds de commerce, car on ne brandit pas notre patriotisme comme un étendard en attendant une reconnaissance ou une récompense.
C’est avec pudeur que nous avons toujours exprimé notre attachement à l’Algérie. Et c’est avec une mémoire apaisée que j’ai appris à fixer mes relations avec la France. Je ne suis nourri ni par la haine ni par le ressentiment, car je suis un musulman qui obéit à une éthique.
Je n’aime pas entrer dans ce genre de surenchère dans un pays où la plupart des familles algériennes ont payé le prix du sang pour participer à l’accession à la souveraineté nationale, mais je souhaiterais prendre à témoin tout de même l’opinion publique pour qu’elle comprenne que certains milieux qui ont participé à mettre le pays dans une situation peu reluisante, ou leurs sous-fifres, s’évertuent aujourd’hui à user de méthodes malsaines et éculées pour essayer à la fois de la tromper et de déstabiliser la Grande Mosquée de Paris, son recteur et son personnel.
Je tiens à dire aux citoyens et aux dirigeants que je subis une vraie campagne de déstabilisation, orchestrée parfois par des personnes qui utilisent des positions dominantes. Il appartient à tous ceux qui espèrent voir la Grande Mosquée de Paris jouer pleinement et sereinement son rôle de diffuseur d’un islam algérien ancestral apaisé et digne et ainsi être à la hauteur des attentes exprimées notamment par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Affaires religieuses et des Waqf qui espèrent que l’institution que je dirige puisse entretenir et consolider un lien spirituel avec la communauté algérienne vivant en France dans le respect des lois et des règles des lois de la République française.
Quatrièmement, constatant que leurs tentatives étaient vaines, car ne reposant que sur le mensonge et sur la parole fétide des calomniateurs, les mêmes milieux ont utilisé, comme relais, un vulgaire agitateur, installé en dehors d’Algérie, pour colporter, là aussi, des attaques personnelles diffamatoires.
Je suis très mal à l’aise en évoquant ce qui précède, car j’ai l’impression que je suis entraîné, bien malgré moi, dans le piège d’une discorde. Même si, je l’ai précisé, je ne suis pas un homme de polémiques, je ne puis accepter que mon honneur, ma considération et le nom de ma famille soient, de cette manière, traînés dans la boue. Ils sont allés jusqu’à jauger ma foi et juger ma personne, se substituant ainsi au Tout-Puissant, non sans déverser sur moi, là aussi, des mensonges éhontés qui ont prétexté que je ne respectais aucun précepte de l’Islam et que je ne connaîtrais même pas la direction de la Qibla, cependant que je pratique la salat, les prières quotidiennes, depuis ma tendre jeunesse. «Si tu n’as pas honte, alors fais ce que tu veux», disait notre Prophète (QPBSL). Rapporté par Al-Boukhari.
La décence m’impose de ne pas répondre sur tous les points aux journaleux, ces mercenaires qui tentent de racketter la Grande Mosquée de Paris en la soumettant à ce chantage odieux qui, à l’évidence, est devenu une mode chez certains qui se réclament de cette noble profession qu’est le journalisme : payez-nous, faute de quoi, nous salirons votre réputation. Je suis homme de loi et homme intègre. Ni un corrompu ni un corrupteur. Je ne mange pas de ce pain. J’ai accepté cette lourde mission en mettant entre parenthèses une prestigieuse carrière d’avocat pour servir l’Islam et les musulmans et aider à pacifier les relations au sein de la société française afin que chaque fidèle puisse vivre dignement. Ceci pour dire que je saurais tirer les conséquences de certaines pratiques auxquelles nous sommes soumis, mes équipes et moi depuis plusieurs mois, et certains individus devront prochainement répondre de leurs méfaits devant des tribunaux.
Pour d’autres, j’attendrai de réunir tous les éléments de preuve pour engager contre eux des actions en justice que ce soit en France, en Algérie ou ailleurs.
En conclusion, je veux exprimer d’abord ma gratitude à tous les imams et le personnel de la Mosquée de Paris, à commencer par son directeur général. Durant ces neuf derniers mois, ils n’ont pas économisé leurs efforts pour m’aider, d’une part, à lancer plusieurs projets dont certains commencent à voir le jour et, d’autre part, à faire face à la gestion de la période de confinement et actuellement dans l’application des règles sanitaires pour préserver la santé et la vie de tous les croyants qui fréquentent la Grande Mosquée de Paris.
Il est important de réunir toutes les conditions pour que cette institution puisse travailler et agir dans la sérénité et s’éloigner à la fois des médiocres et de la médiocrité. Ce sont là deux fléaux qui peuvent parfois détruire les Nations !
C.-E. H.
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