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MAKRI À PARTIR D’ORAN : «La bande a toujours un pouvoir décisionnel»

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

« La bande a toujours une main à l’intérieur du pouvoir et n’a pas été totalement démantelée, et a la possibilité de revenir. Sinon comment peut-on expliquer l’interdiction à Benbitour d’animer une conférence, lui ou un autre conférencier ? », s’est interrogé, ce jeudi, à partir d’Oran, Abderrezak Makri, président du parti du MSP.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Pour l’intervenant, il n’y a nul doute que les tenants du système corrompu ont toujours une influence décisionnelle, sinon « comment expliquer qu’à ce jour, l’octroi des agréments aux partis politiques et aux associations se fait selon la loyauté ? Le militant politique véritable n’arrive toujours pas à obtenir d’agrément », dit-il. Pour le président du MSP, personne ne peut les duper : « Qu’on ne nous dise pas que nous avons réalisé une transition, il est vrai qu’il y a eu un exploit historique mais il y a toujours ce courant laïc extrémiste dont les symboles n’apparaissaient que rarement et dirigeaient à travers des hommes. Il dirigeait le pays et manigance contre lui aujourd’hui. » Il rappellera que selon lui, c’est ce même courant qui a annulé les élections de 1992 et « c’est lui qui a privé le cheikh Nahnah de la présidence du pays. L’Algérie aurait prospéré car c’était un meneur d’hommes », se désole-t-il.
Il reste persuadé que ces gens qui ont dirigé le pays par le passé récent, « certains d’entre eux veulent revenir. Leur problème aujourd’hui avec l’institution militaire n’est pas un problème en lien avec la démocratie ni avec la politique, ces gens-là veulent renverser le Commandement de l’armée et diriger cette institution. Par la suite, la démocratie sera oubliée pour des desseins idéologiques ».
Pour Abderrezak Mokri, les revendications populaires n’ont pas augmenté et sont raisonnables. Pour lui, au début, ils demandaient le départ de tous et aujourd’hui tout ce qui est demandé, dit-il, c’est le départ de Bensalah et de Bedoui. Rien d’impossible, estime-t-il, et une fois ces deux hommes exclus, « il suffit d’entrer en discussion avec le nouveau Président de l’Etat et ceci, comme nous l’avons suggéré, pas dans l’immédiat car il faut réunir les bonnes conditions pour tenir l’élection présidentielle ». Et de préciser : « Le chef de l’état-major de l’armée n’a jamais parlé des élections pour le 4 juillet.» Il estime qu’il est nécessaire que l’Armée nationale populaire aide à organiser l’élection présidentielle et élire un nouveau Président et ainsi l’état-major de l’armée reviendra à sa position principale de protecteur du pays et ne pas être obligé d’intervenir par des discours comme c’est le cas depuis l’éclatement de la révolution populaire pacifique.
A. B.

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