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Quelques jours après Rachid Taha La chanson algérienne perd Djamel Allam

Le chanteur Djamel Allam est décédé hier samedi après-midi dans un hôpital à Paris suite à une longue maladie, ont rapporté les médias français. L’auteur de Thella qui s’est éteint, à l’âge de 71 ans, était hospitalisé depuis des mois dans plusieurs hôpitaux, en Algérie, puis à l’étranger.
«Je viens de recevoir une triste nouvelle de la part de l'artiste Safy Boutella, que le grand artiste algérien, l'un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam (71 ans) est décédé après une longue maladie, dans un hôpital Parisien.
Nos sincères condoléances à toute la famille», a écrit hier M.Azzedine mihoubi, ministre de la Culture sur son compte Twitter.
Auteur de plusieurs tubes comme Mara- d youghal, Djamel Allam faisait partie de la «génération des surdoués» à l’instar d’Idir ou de Chennoud, qui avaient dans les années 1970 «modernisé» la chanson kabyle et algérienne en général, une démarche à l’époque saluée par la jeunesse, mais très critiquée par les conservateurs.
Djamel Allam, né le 26 juillet 1947 à Béjaïa, commence par apprendre la musique au conservatoire de Béjaïa sous l'œil bienveillant du cheikh Sadek El Bédjaoui, avant de traverser la Méditerrané vers la France. En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, il rencontre de grands noms de la chanson française comme Georges Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré ou Bernard Lavilliers.
En 1973, il sort son premier album Mara-d youghal. Suivront d’autres albums dont Les rêves du vent en 1978, Si Slimane en 1981 et quatre ans plus tard Salimo.
En 2001, avec la complicité de Safy Boutella, il sort Gouraya, autre album qui a rencontré un franc succès en Algérie et en France, notamment. Il écrit aussi des musiques de films et de documentaires, dont La goutte d’or de Daniel Duval. Il est également comédien pour le cinéma dans le film Fort Saganne. Il enchaîne album sur album, compose la musique de quelques films notamment Prends dix mille balles et casse-toi de Mahmoud Zemmouri (1962).Il se produit régulièrement à la Fête de l’Humanité en France. Djamel Allam s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l'étranger. Pour célébrer les 40 ans de carrière de Djamal Allam, l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), avait organisé en novembre dernier à Béjaïa, un gala en hommage au chanteur, qui était présent malgré de «sérieux» problèmes de santé. De grands noms de la chanson kabyle comme Boudjemâa Agraw et Brahim Tayeb ont déroulé une partie de son riche répertoire.
Dans le cinéma, Djamel Allam a réalisé Banc public, un court métrage sorti en 2012 et couronné de plusieurs distinctions en Algérie.
En l’espace de trois jours, la chanson algérienne a perdu deux de ses plus brillants représentants à savoir Rachid Taha et Djamel Allam.
Kader B.
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