C’est parce que les explications données par le gouvernement sont, a priori jugées peu satisfaisantes par l’opinion publique que les dossiers du montage des véhicules en Algérie et des prix de vente des véhicules importés reviennent constamment sur la scène médiatique. De plus, les observateurs liés à ces dossiers estiment que les décisions prises par ce même gouvernement ne sont pas concrétisées dans la réalité.
A son arrivée ce mardi à Boumerdès, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, n’a pas échappé à la demande pressante des journalistes qui voulaient en savoir plus sur ces problèmes.
A la première question, il a essayé de l’esquiver. «Nous sommes dans un espace de PME/PME.» Une fois relancé, il a lâché «j’ai dit que ce dossier doit faire l’objet d’une transparence totale en ce qui concerne les prix. A notre niveau, nous poursuivons notre politique de développement de l’industrie de l’automobile.»
Une consœur insiste notamment sur les décisions communiquées par le gouvernement mais elle estime que ces décisions ne sont pas appliquées sur le terrain. «Nous avons fait beaucoup de choses concernant les prix. Cependant, nous continuons à étudier ces prix et à les contrôler pour arriver à la transparence totale sur toute la composante du véhicule.»
Revenant sur l’objet de sa visite à l’Inped de Boumerdès où il était accompagné par le wali, Abderrahmane Madani Fouatih, pour ouvrir les deux journées de «regroupement des responsables locales d’appui : centre de facilitation et pépinière d’entreprises» il a déclaré en substance «la priorité est à la formation continue et l’utilisation de la technologie moderne. Nous demandons également aux responsables de recevoir les jeunes investisseurs pour les orienter de la meilleure façon possible. C’est l’un des objectifs de la rencontre d’aujourd’hui.»
Abachi L.
