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La Presse nationale annonce avec tristesse la disparition de Fouad Boughanem La corporation salue les vertus du défunt

L’annonce de la disparition tragique du directeur du Soir d’Algérie est tombée tel un couperet dans le monde de la presse nationale, mercredi 5 juin, au second jour de l’Aïd. C’est Nacer Belhadjoudja, directeur de la rédaction du journal, que dirigeait le défunt, qui a annoncé l’information : «J’ai l’immense douleur de vous annoncer le décès, ce matin, de mon frère Fouad Boughanem.» L’ensemble de la presse nationale, parue jeudi, a réservé une large part à la douleur qui a frappé la famille du Soir d’Algérie et l’ensemble de la corporation.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Le Jour a réservé un long compte-rendu sur les déclarations des différentes personnalités du monde de la presse algérienne, à commencer par Naïma Mahmoudi, gérante des quotidiens Le jour d’Algérie et Les Débats pour qui c’est «toute la famille de la presse qui se retrouve amoindrie d’un de ses meilleurs fils» comme elle a rappelé que «ce professionnel hors pair» lui a témoigné «son entière solidarité lors du décès de son regretté époux» Abderrahmane Mahmoudi, dont il était un ami d’enfance.
De son côté, le directeur de ces mêmes publications, Nadjib Stambouli, s’est dit «profondément affligé par la triste nouvelle», de la disparition de «l’ami de longue date», louant les «nobles valeurs tant humaines que professionnelles» du regretté. Arezki Metref, qui a côtoyé le regretté au journal L’Unité, a publié sur son compte Facebook à propos de cette disparition tragique qu’il «a perdu un frère» parlant du directeur du Soir d’Algérie, Fouad Boughanem, et d’ajouter que «l’annonce du décès est un choc». Pour une autre figure de la presse nationale, Tarek Hafid, qui a travaillé avec le regretté, «il avait des qualités exceptionnelles», avant d’ajouter que Fouad Boughanem «était aussi un gestionnaire» qui a géré Le Soir d’Algérie «avec très peu de revenus publicitaires au moment où le journal avait d’énormes pressions politiques de la part de l’ancien Président». Et c’est dans la même optique que le journaliste Ahmed Halli, qui salue ces mêmes qualités, a déclaré que Fouad Boughanem «a fait ce métier à la perfection», parlant du gestionnaire qui «a su faire de son journal une tribune et une référence».
De son côté, la directrice d’El Fadjr revient sur «les rares valeurs» du défunt, alors que Noureddine Azouz, directeur de Reporter, salue «cette figure du journalisme algérien», où il trouve en lui «l’exemplarité». Kamel Amarni, journaliste au Soir d’Algérie, sur son compte Facebook écrit que «la presse nationale vient de perdre l’un de ses valeureux enfants», considérant que le défunt est un «monument de la presse algérienne».
El Watan, pour sa part, a titré «Fouad Boughanem nous manquera», insistant sur «le courage» de l’homme qui a «affronté le mal qui le rongeait avec une grande discrétion» mais aussi «sans se départir de sa bonne humeur et de sa gentillesse».
Le quotidien revient sur le parcours du membre fondateur du Soir d’Algérie en 1990, tout en louant «les qualités humaines et la gentillesse» du «travailleur compétent et rigoureux» au service de l’entreprise qu’il dirigeait où il a su «générer des liens quasi-familiaux», note El Watan.
«Un professionnel doublé d’un homme de conviction», a présenté à la Une Liberté, dans sa parution de jeudi. Le quotidien, tout en citant un ensemble de noms des plus connus sur la scène politique nationale qui ont tenu à accompagner Fouad Boughanem à sa dernière demeure, s’est attardé sur les qualités, le courage de l’homme et son engagement politique qui lui valurent « des condamnations pour offense au Président Bouteflika ainsi que la suspension du journal Le Soir d’Algérie en 2003». «Un épisode », dira Liberté, qui «n’allait pas décourager l’équipe du Soir d’Algérie ». Plus loin, le quotidien francophone insiste sur les qualités humaines du défunt, comme étant un homme « correct, sobre et discret, généreux et sympathique».
L’Expression, qui a parlé de disparition de «l’un des piliers de la presse nationale», a décrit le climat de consternation et de tristesse qui a régné au bureau du Soir d’Algérie ainsi qu’au domicile du défunt Fouad Boughanem, et l’émotion de ceux qui l’ont connu, à l’exemple de Kamel Bouchama en larmes qui «au bord de l’évanouissement» et du rédacteur en chef du journal du Soir d’Algérie, Badreddine Manaa, qui a rappelé la longue carrière du regretté dans une immense tristesse. Le Jeune Indépendant a annoncé dans sa Une «la disparition du membre fondateur du Soir d’Algérie».
Du côté de la presse arabophone, El Khabar a présenté dans son édition d’hier ses « sincères condoléances » à la famille du défunt ainsi qu’à l’équipe de la rédaction du Soir d’Algérie. Alors que le quotidien Ennahar a annoncé la nouvelle où le directeur général du groupe, Anis Rahmani, a tenu à saluer les qualités de ses relations avec le défunt Fouad Boughanem. «Le défunt était un journaliste par excellence, un homme de principes avec qui j’entretenais d’excellents rapports», a-t-il déclaré.
A. B.
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