Le jumelage de la Cour des comptes algérienne avec la Cour des comptes française et le Tribunal de Contas portugais a été clôturé, hier, à la faveur d’un séminaire organisé à l’hôtel El Aurassi.
L’opération, financée par l’Union européenne à hauteur de 1,7 million d’euros, a vu l’institution algérienne se doter d’un guide méthodologique normé et homogène et des procédures juridictionnelles simplifiées et actualisées.
Le projet de jumelage, qui s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A) visant à moderniser gouvernance économique et politique du pays, consiste justement au renforcement du système national de contrôle et de contribuer en le développement de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des finances publiques. Ainsi, le président de la Cour des comptes algérienne Abdelkader Benmarouf a souligné que les nouveaux outils devront permettre à son institution d’améliorer la qualité de travail.
Son homologue portugais, Vitor Caleira, président du Tribunal de Contas portugais, qui a adressé un message vidéo aux séminaristes a indiqué qu’«il appartient désormais à la Cour des comptes algérienne de mettre en œuvre les nouveaux outils afin d’améliorer ses contrôles». Et de préciser que l’apport des experts de son pays, mobilisés dans le cadre de ce jumelage, a consisté en une assistance technique en matière d’informatique et de gestion des bases de données de l’institution.
Notons que l’opération, qui a duré deux ans, a été articulée autour de quatre principaux axes : «l’organisation et moyens, les activités juridictionnelles, le contrôle budgétaire de l’Etat et le contrôle de la gestion et évaluation».
L. H.
