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Affaire Karim Tabbou La défense dénonce, la cour de Tipaza précise

La cour de justice de Tipaza a démenti les accusations du collectif de la défense de Karim Tabbou, selon lequel ce dernier, détenu à la prison de Koléa, a été privé de son droit d’appeler sa famille à l’occasion de l’Aïd.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - La cour de Tipaza a confirmé, dans un communiqué, que «le dénommé Karim Tabbou » a effectivement introduit une demande pour effectuer un appel téléphonique avec des membres de sa famille. «La demande a été transmise à l’autorité judiciaire compétente. Cette dernière, après étude du dossier, a donné son accord pour autoriser le concerné à appeler sa famille », a précisé le communiqué. La même source a ajouté qu’une fois informé de l’accord et après avoir été invité à utiliser le téléphone, Karim Tabbou a refusé d’effectuer l’appel avant de consulter ses avocats.
À la veille de la publication du communiqué de la cour de Tipaza, le collectif de défense de Karim Tabbou a dénoncé « la discrimination dont a été victime le détenu de Koléa, privé d’appeler sa famille comme le prévoit la loi». Selon le collectif, Karim Tabbou a introduit trois demandes successives : le 4 avril, le 10 avril et le 6 mai derniers, qui ont été rejetées.«L’interdiction du droit d’appeler viole totalement la loi sur l’organisation pénitentiaire, en particulier l’article 72 et les articles stipulés dans le décret exécutif n°05-430 du 8 novembre 2005 qui précise les moyens de communication à distance et leur utilisation par les détenus ». La précision de la cour de Tipaza a surpris le collectif de défense qui a réagi juste après la publication du communiqué.
L’avocat Abdelghani Badi, membre du collectif, a expliqué que l'autorisation n'a été accordée qu'au lendemain de la dénonciation et une fois l'affaire est devenue une affaire d'opinion publique.
Par ailleurs, et toujours dans le secteur de la justice, le ministère de la Justice s’est félicité de la reprise progressive de l’activité judiciaire au niveau des différentes juridictions depuis le 17 mai dernier, après une suspension qui a duré plusieurs jours pour cause d’épidémie de coronavirus. « Les tribunaux et cours de justice ont repris l’examen des affaires civiles et administratives déposées par les avocats dans une première étape, en attendant l’enrôlement des autres affaires (…) conformément à la politique publique visant à lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus », a noté, ce jeudi, le ministère de la Justice dans un communiqué. Il a affirmé que du 17 au 21 mai, les audiences portant sur l’examen des affaires civiles et administratives ont atteint 97,9% pour ce qui est du volet civil et 99% pour les affaires administratives. Durant la même période, 10 945 jugements civils et 1 155 jugements administratifs ont été rendus alors qu’ils étaient « gelés depuis le 16 mars 2020 en application des mesures de prévention contre la propagation de l’épidémie de coronavirus », précise le communiqué.
K. A.
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