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Nouvel important achat algérien de blé La France perd encore du terrain

Ce qui avait commencé à se matérialiser depuis quelques mois déjà s’est confirmé de façon implacable ces tout derniers jours, lorsque des agences d’information spécialisées ont fait état de la commande d’une importante cargaison de blé passée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) auprès de plusieurs fournisseurs.
L’Algérie continue à prendre ses distances vis-à-vis de son habituel fournisseur de blé. La France, en effet, ne figure pas parmi les fournisseurs retenus après la réception des offres en réponse à l’appel émis par l’OAIC et conclu il y a à peine quatre jours. La commande d’un volume estimé entre 690 000 et 700 000 tonnes devra être livrée en trois cargaisons entre le 16 janvier et le 28 février 2022, selon plusieurs agences spécialisées qui, en outre, n’ont pas manqué de relever encore une fois, comme c’est le cas depuis quelque temps, l’absence des traditionnels fournisseurs français parmi ceux ayant décroché le marché. En effet, selon le cabinet de conseil Agritel, il s’avère que des fournisseurs d’Allemagne, de la mer Baltique, de la mer Noire, voire même d’Argentine, ont répondu aux exigences de l’appel d’offres algérien, avec un prix variant entre 372 et 376 dollars/tonne.
C’est une autre désillusion qui s’ajoute ainsi à l’actif des Français qui n’en finissent pas de perdre de leur position de fournisseur privilégié de l’Algérie en blé, notre pays connu sur le marché mondial pour ses exigences de qualité qui avaient valu, par exemple, à la Russie une mise à l’écart longue de plusieurs années jusqu’au début de l’été dernier puis vers la mi-novembre, lorsque la cheffe du service national russe de qualité des céréales annonçait depuis Genève que son pays avait décroché une commande de 250 000 tonnes. Les approvisionnements de l’Algérie en blé sont devenus inévitables en raison de pluies insuffisantes ayant induit une production en diminution de 38% pour la campagne 2021-2022, contraignant le pays à s’approvisionner en blé principalement d’Europe «où l’Allemagne est en train de se faire une place au détriment de la France», comme le relevait, il y a quelques semaines, le département américain de l’agriculture (USDA) dans un rapport où il était également rapporté que pour la première fois depuis cinq ans, après les modifications des spécificités qu’elle impose pour le blé à importer, l’Algérie a récemment acheté du blé de Russie». Rapport datant d’il y a près de deux mois dans lequel l’administration américaine affirmait que l’Algérie allait devoir importer 8 millions de tonnes de blé pour les besoins de la campagne 2021-2022 et décrit l’Algérie comme étant «le plus gros client de l'Allemagne en raison de problèmes de qualité avec le blé français», tout en mettant en exergue le retour de la Russie sur le marché algérien.
Azedine Maktour

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