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OUYAHIA, MELZI, ZOUKH ET LEURS ENFANTS ONT ÉTÉ ENTENDUS HIER La justice ouvre le dossier Club-des-Pins

Un nouveau gros dossier a été ouvert hier au tribunal de Sidi-M'hamed. Selon nos sources, les magistrats se penchent à présent sur des dossiers très sensibles liés à «l'incroyable» gestion de Club-des-Pins.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Ahmed Ouyahia a été sorti de prison une quatrième fois en l'espace de quinze jours. Son fils, également convoqué, l'attendait sur place et devait comparaître pour des «faits très graves», nous dit-on, compte tenu de l'ambiance qui régnait hier autour mais aussi au sein du tribunal.
Il n'était pas le seul fils de haut responsable à être présent sur place. Celui de l'ancien wali d'Alger Abdelkader Zoukh attendait lui aussi son tour car étant également convoqué.
Si leur arrivée au tribunal s'est faite dans la discrétion, celle de Abdelhamid Melzi, ancien patron de Club-des-Pins, l'a été moins. Des citoyens, rassemblés autour du lieu, ont scandé son nom, l'accusant de «pillage», «d'abus et d'injustice» envers des employés du Sheraton.
Nos sources indiquent également qu'une trentaine de personnes, parmi lesquelles d'autres enfants d'anciens hauts responsables, étaient également convoquées, certaines l'étant en tant que témoins. Très peu d'informations fiables circulaient, en revanche, au sujet des faits reprochés aux concernés. Naturellement présents sur place, leurs avocats ne semblaient pas plus renseignés. «On ne peut rien savoir avant la comparution des concernés.
C'est le juge d'instruction ou le procureur qui dévoile l'affaire face au mis en cause ou au témoin, les avocats l'apprennent en même temps que leur client», affirme Me Miloud Brahimi, avocat de Abdelhamid Melzi.
Sur place, une information circule, cependant, avec insistance : le procureur s'apprête à se pencher sur l'affaire de Club-des-Pins qui a, d'ailleurs, valu l'incarcération de son ancien directeur. Ce dernier est d'ailleurs poursuivi pour des faits très graves.
La justice l'a placé sous mandat de dépôt pour divulgation de secrets économiques à des parties étrangères, mais sa comparution, hier, était, dit-on, davantage liée à d'autres chefs d'inculpation : corruption, abus de fonction et dilapidation de deniers publics.
Des sources sûres affirment que le dossier a également une relation étroite avec les déclarations d’un ancien ministre du Tourisme.
Lors d'une conférence de presse, Abdelkader Bengrina avait révélé qu'en 1999, les villas de Moretti avaient été bradées. «La plus chère a été vendue 14 millions de centimes, j'ai refusé ces décisions et j'ai refusé d'assister à la réunion du Conseil de participation de l'État (CPE)», avait-il affirmé. Hier, l'une des principales questions était de savoir si cet ancien ministre avait été écouté ou s'il allait l'être.
Les premières comparutions ont commencé vers 17 h, heure à laquelle on annonçait également l'arrivée prochaine d'autres anciens responsables.
Peu d'informations circulaient, en revanche, au sujet des faits reprochés aux fils d'Ouyahia et de Zoukh. Les affaires connues du public sont, elles, liées à la corruption et à des transactions douteuses menées durant la fonction de leur père.
Une nouvelle longue nuit attendait les magistrats de Sidi-M'hamed et les prévenus convoqués. Hier, tant bien chez les avocats qu'au sein des groupes de citoyens qui attendaient à l'extérieur, l'état de santé de l'ancien Premier ministre était au centre des discussions.
Atteint de plusieurs maladies, il s'est vu, dit-on, refuser le droit d'être soigné dans un établissement de santé externe.
A. C.
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