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Énergies renouvelables La part du solaire toujours marginale

Avec un taux qui ne dépasse pas les 2%, la part du photovoltaïque dans la consommation énergétique reste marginale. Les coûts ont pourtant sensiblement baissé, atteignant un plancher qui pourrait permettre de booster enfin une industrie locale tournée vers les énergies renouvelables.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Le programme dédié au solaire peine à se concrétiser. La conjoncture, assurent les spécialistes, est pourtant favorable puisque les coûts ont sensiblement baissé au fil des années. L’énergie solaire est la moins chère et la plus concurrentielle. Les opérateurs nationaux attendent le signal des pouvoirs publics pour concrétiser enfin le programme dédié au solaire.
Les différents intervenants du secteur se sont donnés rendez-vous au cours de la neuvième édition du salon international des énergies renouvelables, énergies propres et du développement durable (ERA) qui a été placée sous le thème de l’émergence d’une industrie au niveau local.
Y prendront part les organismes de soutien à l’entreprenariat, de grandes entreprises nationales mais également chinoises et italiennes avec un total d’une centaine de participants.
Des conférences seront également données avec pour thèmes principaux les opportunités qu’offrent les énergies renouvelables. Le club Energia du forum des chefs d’entreprises y prend part. Son président estime que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire important et la demande viendra non seulement de l’Europe mais surtout de l’Afrique dont les besoins en énergie sont en hausse.
Les appels d’offres qui seront lancés vers fin octobre dit-il ouvriront la porte à des producteurs d’électricité indépendants qui viendront en appoint aux 400 MW sont déjà disponibles. Les entreprises nationales affirme-t-il, sont prêtes à prendre part à ce programme qui dit-il est prometteur avec au moins 30 emplois par mégawatt produit.
Le solaire, dit-il, est en mesure de concurrencer les autres sources d’énergies car avance t-il, les prix restent concurrentiels et peuvent permettent progressivement de diversifier le mix énergétique mais surtout de réduire la part du gaz dans la consommation nationale. Actuellement, la part de l’énergie solaire ne dépasse pas les 2% en dépit d’un potentiel énorme.
N. I.

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