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FFS La question du congrès extraordinaire exacerbe le conflit

La crise au sein du FFS ne semble pas s’estomper malgré l’espoir suscité par la toute récente démission de trois membres sur les cinq que compte l’instance présidentielle, synonyme de la dissolution de cette structure mise sur pied lors du congrès ordinaire de mai 2013, suite au retrait du défunt chef historique Hocine Aït-Ahmed des affaires du parti.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une démission du trio Mohand-Amokrane Chérifi, Brahim Méziane et Soufiane Chioukh qui, malheureusement, est interprétée par chacun des deux camps qui se disputent la direction du doyen des partis de l’opposition dans le sens qui l’arrange, même si tous les deux se réfèrent aux statuts du parti en pareille situation.
Ainsi, au moment où Hakim Belhacel parle de la nécessité d’aller vers un congrès extraordinaire avec la même composante que celle du dernier congrès extraordinaire du 20 avril 2018, au nom des statuts du front, Ali Laskri, demeuré seul membre du présidium, se fie aux même statuts mais pour, dit-il, aller d’abord, vers un conseil national extraordinaire pour discuter de la situation du parti avant d’aller vers un congrès rassembleur qui aura à élire une nouvelle direction.
L’ancien député démissionnaire de la wilaya de Boumerdès affirme «ne pas comprendre l’empressement» de l’autre camp à aller directement vers un congrès extraordinaire. «Nous ne nous inscrivons pas dans la même démarche. Nous voulons de prime abord aplanir les différends lors d’une session extraordinaire du conseil national du parti, avant d’aller vers un congrès rassembleur», se défend Laskri qui s’interroge sur l’empressement de ses antagonistes à «quémander une autorisation administrative pour la tenue du congrès extraordinaire faisant valoir la démission des trois membres du présidium».
Un congrès extraordinaire prévu les 10 et 11 du mois d’avril prochain mais qui, au vu de la pandémie du coronavirus dans le pays, risque fort probablement d’être remis à une autre date. C’est ce que soutient Belahcel qui était, jusqu’à il n’y pas longtemps, du côté de l’ex-coordinateur de l’instance présidentielle du front. Un «changement de camp» que le concerné explique par l’attitude de Laskri qui avait commis, selon lui, «l’impair impardonnable d’accuser des cadres du parti d’être de connivence avec le pouvoir», allusion à la toute dernière lettre aux militants du parti, adressée par le député démissionnaire.
Pour le Premier secrétaire national du FFS, «la crise n’est plus celle mettant aux prises deux camps», tant il s’agit, selon lui, de «sauver» le vieux front. D’où sa conviction que seule une «action salvatrice de la base militante est à même de faire retrouver au FFS sa stabilité, surtout en cette période cruciale que traverse le pays».
M. K.
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