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IL A DAME LE PION A BENFLIS, MIHOUBI ET BELAID La surprenante prouesse de Abdelkader Bengrina

Entre autres enseignements de l’élection présidentielle de jeudi dernier, le classement du président du mouvement El Binaa, Abdelkader Bengrina, juste derrière le vainqueur de ce scrutin et huitième président de la République.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Avec ses 1 477 735 voix récoltées, soit un taux de 17,38% des voix exprimées, Abdelkader Bengrina crée la surprise, en damant le pion, notamment à l’ancien chef de gouvernement et président du parti des Avant-gardes des libertés, Ali Benflis, qui a obtenu 896 934 voix, et au secrétaire général intérimaire du RND, Azzedine Mihoubi, pourtant appuyé par le FLN , et qui n’a récolté que 617 753 suffrages. Une prouesse qui n’est pas inédite pour un leader islamiste.
Son ancien chef du MSP, feu Mahfoud Nahnah, s’était classé derrière Liamine Zeroual à la seconde place lors de l’élection présidentielle de novembre 1995 avec 2 971 974 voix, soit 25,6% des voix exprimées lors de ce scrutin. Mais cette performance du leader islamiste qui a exprimé le souhait de se retirer de la tête de son parti, qu’il dit devenu la «première force politique du pays», demeure relative, au vu du contexte du déroulement de cette élection de la classe politique qui parle de taux de participation excessivement gonflé et de cas de fraudes.
Car le FNA (Front national algérien), que préside Moussa Touati, s’est bien classé à la troisième place du podium lors des élections locales de l’automne 2002, et le MPA présidé par Amara Benyounès en a fait de même à l’occasion des élections locales de novembre 2012 en se positionnant derrière le FLN et le RND au niveau des APW (Assemblées populaires de wilaya). Des prouesses que les deux partis n’ont pu renouveler après, surtout pour le FNA dont la représentation au niveau des Assemblées élues, qu’elles soient locales ou nationales, s’est graduellement rétrécie jusqu’à devenir insignifiante. Ceci pour relativiser la prouesse de Bengrina dont le parti, El Binaa, fruit d’une double scission, d’abord avec la maison mère, le MSP, alors présidé par Bouguerra Soltani, et ensuite avec le FC (Front du changement), drivé par Abdelmadjid Ménasra, avant qu’il ne se dissolve pour revenir au bercail, a une représentation limitée au niveau des Assemblées locales et nationales.
Ce qui ne l’a pas empêché d’arracher le poste de président de l’Assemblée populaire nationale quand, le 10 juillet dernier, un de ses députés, Slimane Chenine, a été élu à la majorité nouveau président de la Chambre basse du Parlement en remplacement de Moad Bouchareb, poussé à la démission par ses pairs de la majorité FLN-RND.
Une élection «énigmatique» en ce sens que l’alliance parlementaire Ennahda-El Adala-El Binaa, à laquelle le nouveau troisième homme de l’Etat appartient, n’est «forte» que de 15 parlementaires !
M. K.

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