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DÉSÉQUILIBRE DU DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES L’absence de planification pointée du doigt

Déplorant l’absence d’une stratégie globale pour le développement de territoire, la chercheuse et membre du conseil scientifique du Centre de recherche sur les zones arides, Fatoum Lakhdari, plaide pour une stratégie de développement intégrée, basée sur une connaissance des territoires.
La chercheuse et membre du conseil scientifique du Centre de recherche sur les zones arides, Fatoum Lakhdari, estime que le développement de territoire doit être une priorité. «Tant qu’il n’y a pas un équilibre de développement de nos territoires, l’Algérie ne se portera pas très bien», soutient-elle.
Elle plaide ainsi pour un développement basé sur les connaissances de ces territoires notamment biophysiques, géologiques, climatiques, des risques naturels ou d’origine technologique, et socio-économiques. Elle cite l’exemple de l’agriculture qui nécessite des données sur les ressources en eau et la qualité des sols, et le développement du secteur minier qui impose la maîtrise des données géologiques.
Intervenant hier dimanche, sur les ondes de la Radio Chaîne 3, Mme Fatoum Lakhdari perçoit le schéma national d’aménagement du territoire comme un ensemble d’études et d’analyses pour harmoniser le développement des territoires, à commencer par une répartition équilibrée de la population.
«Nous enregistrons, aujourd’hui, un déséquilibre flagrant de la répartition de la population. Treize pour cent de la population algérienne occupe presque 89% du territoire alors que les régions du Nord sont peuplées à 89%, concentrés sur un territoire qui représente à peine 11% du territoire algérien», précise-t-elle.
Selon elle, œuvrer pour une répartition équilibrée de nos populations figure parmi les objectifs du schéma national du territoire. «Cette répartition ne peut être effective sans un équilibre du développement du territoire. Tout le monde aspire au confort, à une vie décente, à une santé, à une scolarité des enfants, à une bonne nutrition et à un épanouissement culturel et intellectuel», dit-elle.
La chercheuse, déplore à cet effet, l’absence d’une stratégie globale permettant de rééquilibrer la situation à travers les différentes régions. «Les projets de développement sont souvent concentrés dans les chefs-lieux de wilaya et des grandes villes.
L’arrière-pays est plus ou moins oublié. Les dysfonctionnements sont également enregistrés dans les projets qui ne tiennent pas compte des spécificités des territoires. Aujourd’hui, il faut prendre en considération les acquis, les résultats positifs ainsi que les erreurs pour les corriger et ne pas les répéter», ajoute-t-elle.
Ry. N.
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