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Santé de Bouteflika Lakhdar Brahimi en dit plus

Lakhdar Brahimi en dit un peu plus sur sa présence en Algérie et sur la santé du président de la République. Le diplomate affirme que les fonctions vitales de Bouteflika ne sont pas menacées. Le chef de l’Etat parle néanmoins d’une voix inaudible et a perdu l’usage de ses jambes. Il dément avoir été proposé pour la présidence de la conférence nationale initiée par le chef de l’Etat et considère que ce dernier a répondu aux revendications de la rue.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Lakhdar Brahimi sort de sa réserve. Questionné sur la santé du chef de l’Etat, le diplomate répond qu’il est difficile de nier que ce dernier était malade, précisant que ses fonctions vitales ne sont pour le moment pas menacées mais, dit-il, il est très affaibli. Il est difficile, dit-il, pour lui de discourir ou de s’adresser à la Nation car sa voix est inaudible. Brahimi dément les informations selon lesquelles il serait mourant même s’il a perdu, dit-il, l’usage de ses jambes.
L’invité de la Télévision nationale avoue avoir été obligé de faire répéter le chef de l’Etat pour le comprendre. Interrogé sur les raisons de sa présence en Algérie dans cette période précise, il dira que la présidence ne l’avait ni convoqué ni envoyé un avion spécial pour le transporter. Comme à chaque fois qu’il est en Algérie, dit-il, il a informé l’entourage du Président de sa présence. Ce dernier a alors souhaité le rencontrer pour lui faire part du contenu de la lettre qu’il devait adresser à la Nation. Quel rôle lui est-il assigné ? Aucune de manière officielle, dit-il, même pas celui de présider la conférence nationale proposée par le chef de l’Etat. « Non, je n’ai pas été désigné à la tête de la conférence nationale. Je ne recherche aucun poste même si on me le demandait j’y verrais une charge mais je ne pourrais pas dire non ! C’est pour cette raison que je souhaite qu’on trouve une personne meilleure que moi », dit-il.
Lakhdar Brahimi affirme avoir néanmoins entrepris de rencontrer des personnalités de tous bords pour discuter de la conjoncture actuelle. Le diplomate avoue avoir actuellement peur pour l’Algérie qu’il ressent comme étant en danger en dépit de son optimisme. Il n’est pas facile, dit-il, de maîtriser une foule en colère et les risques de glissement sont toujours existants.
Brahimi voit en l’implication de la jeunesse des raisons d’espérer mais les manifestations, dit-il, ne peuvent durer éternellement puisqu’à un moment, dit-il, il faudra s’asseoir autour d’une table pour discuter et aller « prudemment » vers la deuxième République réclamée.
Le président de la République a, aux dires du diplomate, répondu aux attentes de la rue. Les réactions sont mitigées mais il faudrait, dit-il, arriver à un consensus le plus large possible pour ne pas travestir la trajectoire des manifestations.
Les discussions dans le cadre de la conférence proposée doivent se faire, selon le diplomate, avec la vitesse mais sans précipitation aucune. Il avertit contre le risque de rater une fois de plus le virage de l’Histoire.
N. I.
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