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ÉRADICATION DU PALUDISME L’Algérie aura la certification de l’OMS cette année

Après avoir reçu, l’année dernière, la certification de l’OMS portant éradication de la poliomyélite, l’Algérie recevra, d’ici la fin de l’année en cours, celle concernant l’éradication du paludisme.

M. Kebci-Alger (Le Soir) - Les efforts titanesques fournis depuis, notamment 1968 doublés d’une volonté politique, porteront bientôt leur fruit concernant l’éradication du paludisme. Selon le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, l’Algérie recevra la certification relative à l’éradication de cette maladie, délivrée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’ici à la fin de l’année en cours.
Djamal Fourar qui s’exprimait, hier, à l’ouverture d’une activité portant célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, avec comme thème mondial «Prêt à vaincre le paludisme» et comme slogan local «Ensemble pour la certification de l’élimination du paludisme en Algérie en 2018», a affirmé qu’aucun cas «autochtone de cette maladie non transmissible par l'homme, mais une maladie qui se transmet, obligatoirement, par un moustique, anophèle femelle vecteur, qui en assure la transmission, n’est enregistré dans le pays ces trois dernières années alors qu’ils étaient près de 80 000 au recouvrement par le pays de son indépendance nationale».
Une arithmétique qui renseigne, on ne peut plus amplement sur l’énorme travail accompli en matière d’éradication de cette maladie. Et cette certification en vue fera de notre pays, ajoutera l’orateur, le premier à l’échelle africaine et le dixième de par le monde à éradiquer cette maladie, reconnaissant que «400 à 500 cas importés sont annuellement enregistrés dans le pays».
Et au Dr Fourar de mettre le doigt sur la nécessité de la poursuite de la stratégie de prévention contre cette maladie à travers, notamment la «chimio-prophylaxie» consistant en l’administration d’une substance chimique pour empêcher l’apparition de la maladie ou de ses manifestations en plus de certaines «précautions d’hygiène» à observer.
D’autres maladies comme la rougeole et la rubéole qui enregistrent un net recul dans le pays, pourraient emboîter le pas au paludisme auquel «l’assaut final» sera opéré cette année. Selon la représentante de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le rapport 2017 sur le paludisme fait ressortir une hausse de la morbidité mondiale du paludisme en 2016, comparativement à 2015 avec 194 millions de nouveaux cas recensés et 410 000 décès liés au paludisme dans le continent africain en 2016. Avec la triste palme à l’Afrique subsaharienne qui compte «14 des pays les plus confrontés au problème du paludisme dans le monde et enregistre 80% de la charge mondiale due à ce fléau».
Et si, comme elle le fera remarquer, de nombreux pays sont sur la bonne voie pour atteindre les cibles de la stratégie technique mondiale de lutte contre la paludisme 2016-2030, Dr Matshidiso Moeti regrette le «ralentissement du rythme des progrès» avec «enlisement» de la situation dans certains cas, relevant des «lacunes» importantes dans la mise en œuvre de mesures destinées à la prévention du paludisme, et une «stagnation» du financement international et national de la lutte contre le paludisme.
M. K. 

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