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Deux écoles supérieures d’excellence vont ouvrir le 10 octobre L’Algérie met les moyens pour former ses élites

Deux écoles supérieures d’excellence vont ouvrir leurs portes ce 10 octobre à Sidi-Abdallah, Alger. Les deux écoles, créées par décret présidentiel et dédiées à l’intelligence artificielle et aux mathématiques, accueilleront chacune 200 nouveaux bacheliers, issus des meilleurs. «Nous leur avons donné beaucoup de moyens et nous attendons beaucoup de ces étudiants », a déclaré au Soir d’Algérie le directeur de l’enseignement du premier et du second cycle au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Du nouveau pour cette rentrée universitaire. Deux nouvelles écoles vont se distinguer. L’École nationale supérieure en informatique et l’École nationale supérieure en intelligence artificielle. Ce sont deux écoles d’excellence créées, pour la première fois, par décret présidentiel et elles accueilleront en première année les nouveaux bacheliers.
Les portes de ces écoles ne sont évidemment pas ouvertes pour tous les nouveaux bacheliers. Elles vont former l’élite de ce pays dans les métiers d’avenir et pour prétendre à l’accès, il faudra être parmi les meilleurs bacheliers de cette année.
Amara Seif-Eddine, directeur de l’enseignement du première et du second cycle au ministère de l’Enseignement supérieur, a expliqué au Soir d’Algérie que le nombre de places a été limité à 200 étudiants pour chaque école. Même si, dit-il, au départ, « on avait un peu peur, nous n'avons pas pensé que nous allions avoir beaucoup de demandes d’intégration pour la spécialité des mathématiques car, de par notre expérience, les étudiants en tronc commun de la filière mathématiques et informatique se dirigent presque tous vers la spécialité de l’informatique au détriment de la spécialité des mathématiques».
Au final, le nombre de demandes d'intégration de l'École supérieure des mathématiques a surpris la tutelle, puisque 5 000 nouveaux bacheliers ont déposé leur candidature pour intégrer cette spécialité.
Pour la filière de l’intelligence artificielle, ils étaient entre 10 000 et 14 000 à déposer une candidature. Les étudiants retenus auront beaucoup d’avantages : chambre individuelle, bourse attractive, enseignants de haut niveau qui viennent même de l'étranger, enseignement des langues étrangères, des stages dans les grandes entreprises du pays...
M. Amara a souligné que « l'État a mis beaucoup de moyens pour former ces élites dans les métiers de l'avenir, notamment dans la protection des bases de données et autres».
M. Amara nous a expliqué que pour prétendre à l’accès à l’École supérieure de l’intelligence artificielle, le ministère de l'Enseignement supérieur a mis en place, au départ, un certain nombre de conditions. Premièrement, il faut décrocher son bac avec une moyenne générale de 16 et les filières acceptées sont les mathématiques, technique mathématique et sciences expérimentales.
Pour avoir accès à l’École des maths, il faut être un bachelier issu du lycée des mathématiques de Kouba, et avoir une moyenne générale au bac de 14. Sont autorisés aussi les bacheliers de la filière mathématiques qui ont décroché leur bac avec 15 de moyenne, et ceux de la filière technique math et sciences expérimentales ayant une moyenne de 16.

Révision des conditions d’accès
Au final et vu le nombre important de candidats ayant voulu intégrer ces écoles, le ministère de l’Enseignement supérieur a revu ses conditions d’accès. L’École de l’intelligence artificielle exige désormais une moyenne générale au bac de 17, 52 pour les bacheliers de la filière maths et de 18,41 pour les bacheliers de la filière maths techniques.
L’École des maths exige une moyenne de 16,64 aux bacheliers issus du lycée de Kouba, une moyenne de 16,76 pour ceux issus de la filière des maths et de 17, 21 pour ceux ayant décroché le bac dans la filière des maths techniques.

Les étudiants n’ont pas droit à l’échec
M. Amara a indiqué que ces étudiants vont être formés dans des conditions particulières qui répondent aux standards internationaux. Rien que pour l’encadrement, il y aura un enseignant pour dix étudiants.
Les étudiants issus des autres wilayas ont droit à des chambres individuelles. « Nous avons mis à la disposition des étudiants des enseignants chevronnés issus des meilleures universités, comme celle de Bab Ezzouar et de l’ISI, et nous avons fait appel même à des enseignants étrangers, notamment des États-Unis, qui vont venir faire des conférences », a déclaré ce responsable qui a souligné : « Nous leur avons donné beaucoup de moyens et nous attendons d’eux de l’excellence .»
Un étudiant n’a pas droit à une deuxième chance et ne pourra pas refaire son année. Il sera désormais directement exclu. Les modalités d’évaluation ne sont pas encore mises en place, elles seront déterminées après la finalisation des textes d’application.
S. A.

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