Une centrale photovoltaïque d’une capacité de production de 500 mégawatts sera prochainement lancée conjointement par Sonelgaz et le groupe pétrolier Sonatrach. Dans le souci d'améliorer les conditions de travail de ses différentes filiales, le groupe Sonelgaz s’est doté d’une charte de santé, sécurité et environnement.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Un projet de 500 mégawatts photovoltaïques sera prochainement lancé par Sonelgaz et Sonatrach», a annoncé hier, le président directeur général de Sonelgaz, Chaher Boulakhras, lors de la 1re conférence santé, sécurité et environnement du groupe Sonelgaz, sous le thème «Tous engagés pour prévenir et agir», tenue à l’École supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (ESHRA).
Il fait remarquer également qu’un appel d'offres national a été lancé deux jours auparavant pour la réalisation d'un projet de 21 mégawatts en hybridation généralisée à toutes les villes du Grand Sud. Des localités qui fonctionnaient jusque-là, précise-t-il, par des centrales électriques à gasoil et qui produisaient 75 mégawatts. «Désormais, 100 mégawatts seront installés en hybridation et toucheront pratiquement 25 localités du Grand Sud qui utilisaient énormément de gasoil pour la production de l'électricité, sans compter l'impact socio-économique et sur l'environnement», souligne-t-il. Afin d'améliorer les conditions de travail des différentes filiales du groupe Sonelgaz, l’entreprise a signé hier, une charte de santé sécurité et environnement. Selon le P-dg du groupe, il s’agit de «pacter» la relation contractuelle entre la société mère Sonelgaz et ses filiales. «La signature d'une charte HSE (hygiène, sécurité, environnement) intervient pour codifier les relations entre les sociétés filiales afin d’asseoir une dynamique d'amélioration des conditions de travail d'hygiène et de sécurité, mais aussi notre rôle social et sociétal en tant qu'entreprise envers les citoyens et respectueuse de l'environnement», explique-t-il. Chaher Boulakhras rappelle à cet effet, que le bilan d'accidentologie de son groupe est en «baisse», sans pour autant donner de chiffres. «Dans notre entreprise, les travailleurs sont en contact permanent avec le danger et manipulent des produits nobles et précieux mais dangereux aussi bien l'électricité que le gaz», dit-il.
Un domaine d’activité qui, pour lui, nécessite une attention de manière pérenne et rigoureuse et un suivi particulier dans les domaines d’hygiène, de sécurité et d’environnement. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, insiste à son tour sur le développement et l'amélioration du dispositif d’hygiène, de sécurité et de la protection de l’environnement à la Sonelgaz. Selon lui, celui-ci contribuera à la réalisation de nombreuses mesures liées à la vision de la stratégie du groupe de 2035, et à réduire considérablement les accidents de travail et des maladies professionnelles.
Il assure, d’ailleurs, que la gestion de la crise sanitaire de Covid-19 a permis de mieux appréhender cette question et d’assurer la continuité de la mission du service public en tant qu'opérateur d'«importance vitale» pour le citoyen.
Ry. N.
Sonelgaz-Incendies
Perte sèche d’un milliard de dinars
Les incendies qui ont ravagé neuf wilayas du pays, notamment dans la région de la Kabylie, en août dernier, ont engendré d’importantes pertes à la Sonelgaz. «Nous avons recensé environ un milliard de dinars de dégâts», a déclaré le président-directeur général de Sonelgaz, hier, en marge de la 1re conférence «santé, sécurité et environnement» du Groupe Sonelgaz, tenue à Alger. Ces données chiffrées se résument selon lui, aux supports, lignes de transports d’énergie et autres matériels sans intégrer l'énergie non vendue. Chaher Boulakhras estime que l'urgence était de réparer et de rétablir rapidement le courant et le gaz afin de permettre «le retour de la vie normale à ces populations».
Ry. N.
