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Universités L’autosatisfecit du ministre

L’université algérienne a œuvré dans la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19 par l’application des mesures édictées par les instructions gouvernementales. Dans cette conjoncture, les universités ont contribué à fournir les équipements de protection, à la fabrication des respirateurs artificiels et des tests de dépistage. Il s’agit d’une université qui doit se placer au diapason des nouvelles mutations mondiales par la révision du plan de formation dans tous les domaines, afin d’accompagner la relance économique.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - C’est le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdelbaki Benziane, qui l’a annoncé hier sur les ondes de la Radio nationale, démontrant que l’université participe aux efforts de l’État par l’équipement des structures sanitaires en matériel médical propre à la prise en charge des patients atteints du virus. Mais il a été également l’occasion pour le ministre de présenter la vision du secteur pour l’amélioration de la qualité de la formation et la conformité des diplômes aux normes internationales. Dans ce sens, il a insisté sur l’ouverture de l’université sur la sphère socioéconomique. Dans ce sens, il fait savoir que certaines universités algériennes sont parvenues à améliorer leur classement dans le rang des universités mondiales.
Cette nouvelle vision de l’enseignement supérieur vise la création de pôles technologiques, «un impératif aujourd’hui» dans le sens de «créer une véritable cohésion entre les centres de recherche scientifique et les entreprises économiques», affirme le ministre. Et dévoilant cette nouvelle stratégie, il dira qu’elle repose sur la création de pôles qui répondent aux besoins et aux défis du secteur industriel pour la préparation de la période post-hydrocarbures. «Ces pôles devront répondre aux aspirations des entreprises économiques», a-t-il précisé. C’est ainsi qu’il a fait savoir que huit conventions ont été signées entre les universités algériennes et le ministère de l’Industrie pour le développement de plusieurs filières et métiers. Mais il s’agit avant tout de procéder à la révision du plan de formation dans tous les domaines.
Ceci pour préciser que ces pôles répondent aux besoins et aux défis du secteur industriel. Cette collaboration avec le secteur économique devrait asseoir l'économie numérique de connaissance et les métiers liés aux grands changements technologiques de l’Algérie. D’où la création d’une véritable cohésion entre les centres de recherche scientifique et les entreprises économiques.
Par ailleurs, Abdelbaki Benziane fait savoir que la convention signée la semaine dernière entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de l’Industrie, qui vise à répondre aux préoccupations du monde industriel et des entreprises, s’inscrit dans le cadre du défi auquel fait face l’université algérienne dans le sillage des nouvelles mutations mondiales.
Il s’agit en fait de révision du plan de formation universitaire dans tous les domaines, les secteurs d’activité et les métiers par la création de pôles d’excellence, de recherche et de création.
Ces pôles d’excellence concernent cinq domaines de recherche : la mécanique avancée, l’industrie céramique, la mécatronique, l’industrie pharmaceutique et l’agriculture.
A. B.

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