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Promotion de la destination Algérie Le chemin est encore très long

L’absence des services à travers les stations balnéaires du pays a été le marqueur de cette saison estivale qui tire à sa fin. Le chemin reste très long pour développer le tourisme en Algérie et promouvoir la destination Algérie.
La dévaluation du dinar et les restrictions sur les visas ont contraint beaucoup d’Algériens à passer leurs vacances d’été en Algérie, accentuant la demande sur les infrastructures d’hébergement déjà insuffisantes à travers toutes les stations balnéaires du pays. Des stations dont le point commun reste la médiocrité des services fournis sinon l’absence totale des commodités nécessaires à un séjour estival. L’assassinat, en juillet dernier à Béjaïa, d’un estivant qui a refusé de payer un racketteur s’autoproclamant gardien de parking et d’un autre à Oran par un loueur de parasols en sont la parfaite illustration.
La situation des plages ainsi livrées à des bandes organisées qui se disputent des territoires, rackettent les estivants et menacent leur quiétude, se dégrade d’année en année en dépit des discours lénifiants des autorités publiques, lesquelles ne ratent aucune occasion pour exprimer leur volonté à développer le secteur du tourisme. C’est en tout cas un discours qui revient chaque année comme une rengaine. «Le secteur du tourisme est d’une importance capitale pour le développement économique et social de l’Algérie qui projette de devenir un pôle touristique par excellence dans les dix prochaines années», avait souhaité le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Hacène Mermouri. Son successeur, Abdelkader Benmessaoud, a repris le même discours, faisant de la gratuité des plages un programme pour atteindre cet objectif. Un principe à même d’accentuer la mentalité rentière que de développer une industrie touristique. Le résultat étant le squat des plages et le racket des estivants.
Bref, le chemin reste long, très long même en dépit des richesses géographiques et culturelles du pays. La relance du secteur et la promotion de la destination Algérie, selon Saïd Boukhelifa, président du Syndicat national des agences de voyages (Snav), qui est intervenu dernièrement sur les ondes de Radio M, passe plutôt par le changement de l’actuel système de gouvernance. Il a conclu que «le secteur du tourisme en Algérie ne pourra jamais revenir à son niveau des années 1970 avec le système de gouvernance actuel».
L. H.

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