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SELLAL CHEZ l’UNFA : «Le choix de Bouteflika est une nécessité»

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, l’ancien ministre Abdelmalek Sellal, multiplie les rencontres avec les principales organisations de masse et de «la famille révolutionnaire», toutes affiliées au pouvoir et toutes, bien entendu, acquises à «la cause» du cinquième mandat. Il s’agit, pour le moment, de rencontres de coordination avec les directions nationales respectives de l’ensemble de ces structures en vue de les déployer sur le terrain.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Après donc la très influente organisation des moudjahidine, l’ONM, la puissante centrale syndicale, l’UGTA, l’organisation des paysans, l’UNPA, c’était au tour de l’organisation nationale des femmes algériennes, l’UNFA dirigée par Nouria Hafsi, de se rendre au quartier général de campagne du candidat Bouteflika, sis au quartier Saïd-Hamdine à Hydra, à Alger, que la direction de campagne a réservé aux organisations et à la société civile. Et comme à chacune de ses sorties, Abdelmalek Sellal profitera de cette occasion pour lancer quelques messages.
En direction des partisans de Bouteflika mais, surtout, de l’opinion. «Nous sommes devant un tournant décisif (…) car le moudjahid Abdelaziz Bouteflika doit poursuivre sa mission pour consolider les institutions et, surtout, pour faire face aux défis économiques», dira d’emblée le directeur de campagne. Des défis qui «ne sont pas du tout faciles aujourd’hui que les revendications et les besoins sont énormes, notamment avec une jeunesse qui s’ouvre sur le monde». Ce disant, Sellal estimera que, pour cela, «le choix de la candidature (de Bouteflika, ndlr) est quasiment une nécessité car, pour améliorer notre situation dans tous les domaines, il fallait un homme comme lui, qui a une si longue expérience dans la conduite des affaires du pays».
Conscient de la difficulté pour le pouvoir de convaincre de sa promotion pour un cinquième mandat pour un candidat-Président sérieusement diminué, Sellal ajoutera immédiatement après : «A son arrivée (Bouteflika) en 1999, il était en très bonne santé. C’était l’Algérie qui était, par contre, malade. Aujourd’hui, l’Algérie n’est plus malade. Elle s’est complètement rétablie et lui, il n’a plus la même santé, il est vrai mais n’empêche, il a accepté de poursuivre sa mission pour accomplir le transfert générationnel car il est le seul à pouvoir le faire.»
En bon directeur de campagne, Sellal ajoutera encore : «Lui, il n’a besoin de rien. Il veut juste accomplir sa mission et son œuvre et, d’ailleurs, son message a été très clair. Immédiatement après la présidentielle et s’il est élu, il organisera la conférence nationale et, à ce sujet, je tiens à rappeler, encore une fois, que toutes les parties, tous les Algériens y seront associés. Elle sera ouverte même pour l’opposition.» Sellal insistera encore une fois sur cette candidature de Bouteflika. «Compte tenu de toutes les données nationales et internationales, c’est l’homme (Bouteflika) qu’il faut.»
Pour Sellal, avec Bouteflika, «l’Algérie est et restera souveraine. C’est ce qui explique la campagne de certains médias étrangers qui savent qu’avec Bouteflika, l’Algérie ne se laissera jamais entraîner sur la voie du libéralisme sauvage. C’est une position qu’il défendait du temps où il était avec son ami, le défunt Président Houari Boumediène.»
Ceci au plan international. Au plan interne, Sellal, comme Nouria Hafsi, admet que, certes, il se trouve des parties qui sont contre cette candidature.
«Nous respectons leurs positions. Mais eux, aussi, doivent respecter les nôtres. L’essentiel est que cela s’exprime dans le calme, de manière pacifique», conclura l’ancien Premier ministre, en allusion aux manifestations hostiles au cinquième mandat, signalées ici et là, depuis quelques jours.
K. A.

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