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APRÈS LA FIN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE Le défi du taux de participation

©Samir Sid
©Samir Sid

Maintenant que la campagne électorale pour les élections locales anticipées d’après-demain a pris fin, avant-hier à minuit, toute l’attention des participants à ce double scrutin local est focalisée sur, notamment, le taux de participation à ce rendez-vous.
Il faut dire que tous les chefs de parti et autres candidats indépendants, plus nombreux que lors des dernières élections législatives anticipées, n’ont cessé, lors de leurs rassemblements et sorties de proximité, d’insister sur l’importance de l’acte du vote d’autant plus qu’il s’agit, cette fois-ci, de choisir ceux qui seront en charge de leurs soucis quotidiens et conférer une assez solide légitimité populaire aux collectivités locales, Assemblées populaires communales et Assemblées populaires de wilaya. Avec la hantise d’un remake d’une désaffectation des électeurs pareille à celles enregistrées à trois reprises en un peu moins de deux ans, à savoir le 12 juin dernier (élections législatives), le 1er novembre 2020 (référendum portant sur la nouvelle Constitution) et le 12 décembre 2019 (élection présidentielle).
Une appréhension renforcée par le caractère terne et morose de cette campagne qui a été frappée du sceau d’un désintérêt notable des citoyens à l’égard du scrutin. Il faut dire que le contexte politique mais surtout social et économique n’est pas fait pour qu’un scrutin, local soit-il, puisse susciter un intérêt accru.
Ce dont les candidats, qu’ils soient partisans ou indépendants, qui ont eu à s’en rendre compte, notamment en matière de présence à nombre de rassemblements et de meetings qui s’est limitée le plus souvent aux candidats eux-mêmes et certains de leurs proches et amis. Ceci, exception faite, bien entendu, de trois à quatre partis qui ont renoué, à l’occasion de cette campagne, avec leurs vieux réflexes portant sur la mobilisation par tous les moyens de leurs bases militantes pour les besoins d’envoyer des messages forts à leurs adversaires.
Des partis, notamment le Front de libération nationale et le Rassemblement national démocratique dont les secrétaires généraux ont été les plus actifs pour être les deux seuls partis à avoir présenté plus de 1 000 listes électorales à cette élection locale avec une trentaine de meetings animés par chacun d’eux. Un duo qui a développé, lors de ces 20 jours de campagne, nombre de thèmes communs que ceux défendus par leurs homologues des autres partis. Notamment le renforcement des prérogatives des élus locaux avec l’impérative réforme des codes de la commune et de wilaya à même de permettre aux collectivités locales de pouvoir créer de la richesse. Il y a eu également ces tirs groupés, et parfois de manière virulente de la part même de l’ex-parti unique, contre l’Autorité nationale indépendante des élections accusée surtout d’avoir été à l’origine de nombreux rejets de dossiers de candidature.
Ceci dit, et dans l’attente du jour J, soit samedi prochain, les opérations de vote ont été entamées, hier, au premier jour du silence électoral. Un vote qui concerne les électeurs des localités isolées et ceux parmi les populations nomades du grand sud du pays, comme ceux des wilayas de Ouargla, Tindouf, Illizi, Djanet, Tamanrasset, Béchar et In Salah. Les populations nomades des autres wilayas du sud du pays commenceront à voter à partir d’aujourd’hui.
M. Kebci

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