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Le ministre du commerce l'annonce : «Le dépôt en ligne des comptes sociaux sera obligatoire»

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Le ministère du Commerce lance une nouvelle application grâce à laquelle les opérateurs économiques pourront déposer leurs comptes sociaux en ligne. Une opération qui se généralisera à compter de 2021.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - C’est au siège du Centre national du registre du commerce (CNRC) que le premier responsable de ce ministère, Kamel Rezig, a annoncé, hier mardi, le lancement de cette application. « Elle permettra le dépôt des comptes sociaux par la seule voie électronique, ce qui évitera les déplacements inutiles », a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse.
Il précise qu’une fois le dépôt effectué en suivant cette procédure, l’opérateur aura en retour une attestation de versement sans avoir à se rendre dans aucune structure. Il souligne que cette démarche s’inscrit en droite ligne avec le plan de modernisation et de numérisation de l’administration algérienne, et du secteur du commerce en particulier, «dont la visée est d’alléger ces procédures souvent fastidieuses et de se libérer de la bureaucratie qui pèse sur nos institutions », soutient-il.
Apportant davantage de précisions, Kamel Rezig a fait savoir que dans un premier temps, les opérateurs pourront aussi bien procéder au dépôt des comptes sociaux par le biais électronique que passer par la méthode classique. Mais cette dernière, prévient-il, ne sera valable que jusqu’à la fin de l’année en cours. «Le dépôt en ligne des comptes sociaux se généralisera et sera obligatoire à partir de l’année prochaine», a-t-il insisté.
Notons que cette nouvelle application a été créée par le ministère du Commerce par l'intermédiaire du Centre national du registre du commerce (CNRC).
Sur un autre plan, Kamel Rezig a souligné que la levée de la suspension de l’exportation pour les marchandises produites en Algérie concerne seulement celles dont la production est abondante. Ainsi, il précise que des produits comme l’ail par exemple, dont les quantités produites demeurent insuffisantes et couvrent à peine les besoins du marché national, font, bien entendu, partie de ces produits qui ne peuvent être exportés.
Kamel Rezig affirme, par ailleurs, que la décision de suspendre les exportations pendant un moment n’avait pas pour but de causer du tort aux exportateurs. « Il s’agissait d’une mesure préventive prise dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie mondiale», a-t-il assuré.
Pour rappel, le ministère du Commerce avait annoncé, lundi dernier, que la levée de la suspension ne concerne pas les produits subventionnés ou fabriqués à partir des produits subventionnés.
«En raison de la crise sanitaire que traverse le pays, l’exportation des masques et du gel hydroalcoolique est également interdite, en plus de l’ail et ce, afin d’approvisionner le marché en quantités importantes et de répondre à la demande accrue des citoyens », avait précisé la même source.
M. Z.

 

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