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MISE EN GARDE DE GAÏD-SALAH Le FFS dit en «prendre acte»

C’est par le biais de ses députés que le FFS réplique au vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP qui soutenait, il y a quelques jours, que «l’Algérie est une ligne rouge» et «qu’il est hors de question de toucher à sa sécurité ou aux ressources de son peuple».
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le chef du groupe parlementaire du doyen des partis de l’opposition qui faisait, hier, lecture d’une déclaration en marge d’une séance plénière de l’APN consacrée à la présentation et au débat du projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance n°66-155 portant code de procédure pénale, a tenu à dire en «prendre acte», rappelant qu’il y a longtemps qu’ils interpellent les tenants du pouvoir sur le fait que «l’Algérie est une ligne rouge pour la majorité du peuple algérien mais que les dysfonctionnements actuels de l’Etat et de sa gouvernance sont, aujourd’hui plus que jamais, une menace à la sécurité du pays et son unité et sont la cause de la dilapidation des ressources du peuple par une oligarchie vorace qui a la main haute sur l’administration du pays».
Les députés du FFS se disent, par ailleurs, «alarmés par la multiplication des conflits sociaux qui traînent en longueur et que les pouvoirs publics semblent dans l’incapacité de résoudre», dénonçant, dans la foulée, le climat de «pourrissement» dans lequel s’installent ces conflits.
Ils estiment que «rien ne semble en mesure de fonctionner selon des normes et des règles dignes de l’Etat de droit, moderne, démocratique et performant pour lequel des générations d’Algériennes et d’Algériens se sont sacrifiés».
Tout au contraire, ajoutent-ils, le pays paraît «frappé de paralysie institutionnelle, les décisions suivies de contre-décisions, le recours à la répression et au dénigrement systématiques des protestations corporatistes, syndicales dans les secteurs vitaux de l’éducation, de la santé et de l’université, ou sociales, notamment les dernières protestations dans le sud du pays, finissent par décrédibiliser les institutions elles-mêmes qui s’en remettent à l’arbitrage ultime du président de la République, artisan des solutions magiques».
Pour le groupe parlementaire du FFS à l’APN, «aucune institution gouvernementale n’apparaît en mesure de remplir ses missions. Cette situation est extrêmement dangereuse. Si certains clans du pouvoir, qui s’abreuvent aux sources de la manipulation politicienne, escomptent exploiter ce climat de dépolitisation et de désinstitutionnalisation au profit de la prochaine élection présidentielle, ils font courir au pays des risques de dérapages qu’ils ne seront pas en mesure de contrôler».
M. K.

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