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ELLE FAIT PARTIE DES RECOMMANDATIONS DE SES ASSISES SOCIALES Le FFS pour un revenu social minimum garanti

Le FFS plaide pour l’allocation d’un revenu social minimum garanti pour les Algériens sans ressources, indépendamment du SNMG spécifique aux salariés qu’il faudra valoriser.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est là l’une des recommandations des premières assises sociales organisées, avant-hier samedi, par le parti avec la participation d’experts, de syndicats et d’acteurs sociaux. Une mesure immédiate à même de colmater «l’absence d’une stratégie d’ensemble pour l’inclusion de tous dans le système de la protection sociale qui, au contraire, fait face à la mise en œuvre de décisions non pas de progrès mais de reculs» comme relevé par les participants à ces assises. Et pas que cette action puisque le doyen des partis de l’opposition recommande aux pouvoirs publics le recensement au niveau de chaque commune des exclus sociaux et le déblocage des crédits d’urgence pour prendre en charge les besoins basiques des familles nécessiteuses que l’aide publique inexistante ou insuffisante n’a pas permis de prendre en charge, la mise en œuvre d’une politique sociale s’inspirant de l’agenda 2030 qui guide la communauté internationale pour la réalisation des objectifs du développement durable à l’horizon 2030, où le social devient le moteur du développement économique en mobilisant tous les leviers dans les domaines de l’emploi, du logement, de la santé, des ressources en eau et de l’accès aux droits. Il est également question de l’établissement d’un budget spécial de la nation qui soit partie intégrante des lois de finances, avec des ressources suffisantes pour l’inclusion de tous les Algériens, d’opérer la décentralisation des responsabilités et de ressources correspondantes au niveau des communes, qui par leur proximité assureront une meilleure prise en charge des besoins sociaux de base de la population locale. Une batterie de mesures qui pourra venir à bout ou de limiter «l’ampleur du désespoir qui envahit la population faute d’emplois et de perspectives, les jeunes en particulier, et que l’urgence à guérir notre pays des maux sociaux qui envahissent nos villes et nos villages, aussi bien les quartiers urbains que nos communes rurales» dicte-t-on. Un désespoir que les participants à ces assises sociales ont dépeint à travers la majorité des Algériens qui se trouvent «confrontés à des situations désespérées souvent dramatiques qui touchent leurs conditions de vie et de travail, leur intégrité physique et leur dignité, devenant malgré eux des exclus sociaux». Une exclusion qui «se confond, affirment-ils, avec la pauvreté, l’isolement, le besoin et la ségrégation». Et pas que cela puisque, relèvent-t-ils encore, des droits fondamentaux tels que le logement, les soins basiques, l’accès au travail et à la formation sont bafoués, des exclus de plus en plus nombreux qu’on ne voit plus car se cachant par dignité, des classes moyennes qui n’existent plus, leur pouvoir d’achat n’étant pas suffisant pour conserver leur niveau de vie,… Et de regretter, par ailleurs, que les syndicats autonomes qui n’ont pas cessé d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette situation de paupérisation généralisée et accélérée «ne sont pas entendus, quand ils ne sont pas réprimés lorsqu’ils manifestent pacifiquement pour faire connaître les revendications des travailleurs et des exclus sociaux».
M. K.

 

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