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Selon l’expert Mourad Preure : «Le marché énergétique reste incertain»

«Le marché pétrolier a été orienté durant l’année 2018 par un retour de l’Opec et ses alliés dont la Russie vers une ligne de défense des prix», a estimé l’expert international en énergie Mourad Preure mais le marché a été dérouté le dernier trimestre.
Estimant qu’avec les politiques actuelles menées par la direction de Trump et sous la pression des aléas géostratégiques et des réalités économiques, ce qui fait craindre aux marchés des risques sécessionnistes sur l’économie mondiale, «le marché énergétique demeure instable et incertain».
L’expert international, qui s’est exprimé sur les ondes de la Radio Chaîne 3, a livré ses pronostics sur les prix du pétrole qui vont «fluctuer autour d’un pivot de 65 dollars le baril en 2019 et très probablement ils peuvent atteindre une moyenne de 70 dollars le baril».
Un troisième trimestre de l’année 2019 délicat, auquel s’attend notre expert qui s’appuie dans sa vision sur l’évolution éventuelle des facteurs déterminants, entre autres, la possibilité du retour des réserves américaines du Bassin permien sur le marché, les signaux de rapprochement entre la Chine et les Etats-Unis avec un succès des négociations commerciales, les exemptions accordées à 8 pays dont la Chine, l’Inde et l’Italie représentant 75% des exportations iraniennes et qui vont prendre fin en mai prochain sans oublier la réunion de l’Opep en avril.
Cependant, les cours de Brent ont poursuivi hier matin leur hausse sur les marchés atteignant les 66,62 dollars. Le Brent gagnera ainsi près de 23% depuis le début de l’année.
Lors de ses explications relatives à la crise qui est survenue au mauvais moment (en 2014), l’expert a récusé les pronostics des «esprits défaitistes» avançant que «jusque-là, nous n’avons soutiré que 15% des réserves de Hassi Messaoud avec un taux de récupération de 20 à 26%». «Rien qu’en augmentant ces taux de récupération de 3 à 4%, nous obtiendrons des décennies de pétrole», explique-t-il avant de citer les réserves de pétrole et de gaz conventionnel et non conventionnel que recèle le pays.
Pour ce qui est du domaine minier, il reste insuffisamment exploité, selon M. Preure qui a précisé que «le domaine minier algérien est exploité à hauteur de 40% seulement bien qu’il recèle de grandes capacités».
Ilhem Tir

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