Plus de 4 000 enfants atteints de troubles autistiques ont été pris en
charge en 2018 au niveau des six centres de prise en charge que compte
le pays. Le ministère de la Santé reconnaît l’existence d’un déficit en
personnel de prise en charge des troubles autistiques et plaide pour un
plan national autisme.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le professeur Mohamed Ckakali sous-directeur de la promotion mentale au ministère de la Santé, qui s’exprimait hier en marge de la célébration de la Journée mondiale de sensibilisation de l’autisme, a souligné que l’Algérie compte actuellement un comité national intersectoriel de l’autisme, installé depuis juillet 2016. Or, l’objectif, dit-il, c’est de mettre en place un plan national autisme pour une meilleure prise en charge.
L’Algérie, précise le professeur Chakali, veut profiter de l’expérience étrangère, entre autres la Belgique et le Canada qui disposent déjà de plusieurs plans autisme, pour pouvoir élaborer son propre plan sans rééditer les erreurs qu’ont connues ces pays lors de leurs premières expériences. Le sous-directeur de la promotion mentale appelle, toutefois, les familles d’enfants atteints de troubles autistiques à la patience, puisque l’élaboration de ce plan ne sera pas pour demain. « Nous avons besoin de beaucoup de temps pour pouvoir mettre en place une stratégie multisectorielle », a souligné l’intervenant.
Les six centres de prise en charge de troubles autistiques que compte l’Algérie, a indiqué le professeur, ont accueilli en 2018 plus de 4 000 cas d’enfants atteints de différents troubles autistiques. « Chaque cas nécessite plusieurs heures de prise en charge et en absence d’un personnel qualifié, beaucoup d’enfants n’arrivent pas à accéder à une prise en charge », a reconnu le professeur Chakali qui relève un important déficit en personnel de prise en charge. D’ailleurs, le ministère de la Santé, dit-il, a décidé de lancer à partir de cette année la première formation des formateurs pour tenter de remédier au problème de personnel qualifiant.
En plus d’un déficit en personnel, l’intervenant a aussi relevé un déficit dans les structures de prise en charge. Puisqu’il n’existe que 19 services de pédopsychiatrie installés au niveau des hôpitaux de psychiatrie sur tout le territoire national.
Entretemps, la prévalence de cette pathologie est en constante augmentation, a indiqué le professeur qui pointe du doigt l’utilisation des tablettes, des téléphones portables et des différents écrans par les enfants de moins de trois ans.
Selon les données de l’OMS un enfant sur 150 naissances présente un trouble du spectre autistique.
S. A.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le professeur Mohamed Ckakali sous-directeur de la promotion mentale au ministère de la Santé, qui s’exprimait hier en marge de la célébration de la Journée mondiale de sensibilisation de l’autisme, a souligné que l’Algérie compte actuellement un comité national intersectoriel de l’autisme, installé depuis juillet 2016. Or, l’objectif, dit-il, c’est de mettre en place un plan national autisme pour une meilleure prise en charge.
L’Algérie, précise le professeur Chakali, veut profiter de l’expérience étrangère, entre autres la Belgique et le Canada qui disposent déjà de plusieurs plans autisme, pour pouvoir élaborer son propre plan sans rééditer les erreurs qu’ont connues ces pays lors de leurs premières expériences. Le sous-directeur de la promotion mentale appelle, toutefois, les familles d’enfants atteints de troubles autistiques à la patience, puisque l’élaboration de ce plan ne sera pas pour demain. « Nous avons besoin de beaucoup de temps pour pouvoir mettre en place une stratégie multisectorielle », a souligné l’intervenant.
Les six centres de prise en charge de troubles autistiques que compte l’Algérie, a indiqué le professeur, ont accueilli en 2018 plus de 4 000 cas d’enfants atteints de différents troubles autistiques. « Chaque cas nécessite plusieurs heures de prise en charge et en absence d’un personnel qualifié, beaucoup d’enfants n’arrivent pas à accéder à une prise en charge », a reconnu le professeur Chakali qui relève un important déficit en personnel de prise en charge. D’ailleurs, le ministère de la Santé, dit-il, a décidé de lancer à partir de cette année la première formation des formateurs pour tenter de remédier au problème de personnel qualifiant.
En plus d’un déficit en personnel, l’intervenant a aussi relevé un déficit dans les structures de prise en charge. Puisqu’il n’existe que 19 services de pédopsychiatrie installés au niveau des hôpitaux de psychiatrie sur tout le territoire national.
Entretemps, la prévalence de cette pathologie est en constante augmentation, a indiqué le professeur qui pointe du doigt l’utilisation des tablettes, des téléphones portables et des différents écrans par les enfants de moins de trois ans.
Selon les données de l’OMS un enfant sur 150 naissances présente un trouble du spectre autistique.
S. A.
