Si elle devrait se tenir, la Conférence nationale
inclusive décidée par le président de la République lundi dernier,
devrait se tenir sans la présence de l’opposition.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que cette dernière, réunie, hier mercredi pour la cinquième fois de suite depuis le déclenchement du soulèvement populaire le 22 février dernier, réclamant notamment le départ du système, a décidé. Les présents à ce conclave tenu au siège du FJD ont convenu, au bout de leurs discussions, de «rejeter dans le fond et dans la forme, les récentes décisions du président de la République» en ce sens, expliquent-ils, qu’elles consacrent la «continuité du 4e mandat présidentiel qui arrivera à son terme, le 26 avril prochain, après le refus du peuple de l’option du 5e mandat». Aussi, ils estiment que le système en place «ne peut continuer en dehors de tout arrangement constitutionnel et contre la volonté populaire et n’est pas qualifié à piloter la période de transition» puisque son maintien constitue un «danger réel sur la sécurité et la stabilité du pays». Ils invitent les «députés nobles et sages à démissionner du Parlement dans ses deux Chambres», réaffirment leur «soutien» à la dynamique populaire pour la concrétisation de ses revendications, récusent «toute immixtion étrangère sous quelque forme que ce soit, et condamnent les velléités du pouvoir à s’en remettre à l’étranger pour torpiller cette dynamique citoyenne pacifique».
ils appellent, enfin, à une «rencontre nationale ouverte et qui regroupera le front de refus du processus du pouvoir au vu du danger qu’il représente sur la stabilité du pays», en vue «d’un dialogue sérieux pour accompagner les revendications populaires et l’élaboration d’une feuille de route pour une transition démocratique et l’édification d’un nouveau système de gouvernance loin de la dictée des forces anticonstitutionnelles qui gèrent le pays».
M. K.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que cette dernière, réunie, hier mercredi pour la cinquième fois de suite depuis le déclenchement du soulèvement populaire le 22 février dernier, réclamant notamment le départ du système, a décidé. Les présents à ce conclave tenu au siège du FJD ont convenu, au bout de leurs discussions, de «rejeter dans le fond et dans la forme, les récentes décisions du président de la République» en ce sens, expliquent-ils, qu’elles consacrent la «continuité du 4e mandat présidentiel qui arrivera à son terme, le 26 avril prochain, après le refus du peuple de l’option du 5e mandat». Aussi, ils estiment que le système en place «ne peut continuer en dehors de tout arrangement constitutionnel et contre la volonté populaire et n’est pas qualifié à piloter la période de transition» puisque son maintien constitue un «danger réel sur la sécurité et la stabilité du pays». Ils invitent les «députés nobles et sages à démissionner du Parlement dans ses deux Chambres», réaffirment leur «soutien» à la dynamique populaire pour la concrétisation de ses revendications, récusent «toute immixtion étrangère sous quelque forme que ce soit, et condamnent les velléités du pouvoir à s’en remettre à l’étranger pour torpiller cette dynamique citoyenne pacifique».
ils appellent, enfin, à une «rencontre nationale ouverte et qui regroupera le front de refus du processus du pouvoir au vu du danger qu’il représente sur la stabilité du pays», en vue «d’un dialogue sérieux pour accompagner les revendications populaires et l’élaboration d’une feuille de route pour une transition démocratique et l’édification d’un nouveau système de gouvernance loin de la dictée des forces anticonstitutionnelles qui gèrent le pays».
M. K.