La Commission nationale de dialogue et de médiation a rencontré, hier mercredi, une vingtaine de personnes se présentant comme étant des «membres du mouvement populaire». La rencontre s’est déroulée durant la matinée dans un hôtel de Cheraga.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - « Ces personnes viennent de différents horizons. Il y avait des intellectuels, des universitaires et des étudiants, ainsi que des représentant de la société civile. Ils sont venus suite à l’installation de la Commission nationale de dialogue et de médiation qu’ils ont suivie à travers les médias. Ils représentent une douzaine de wilayas, notamment Alger, Constantine, Ghardaïa, Chlef », a indiqué Djamel Karkadane, le porte-parole de cette instance.
Selon lui, ces « membres du Hirak » n’ont pas été sélectionnés. « Il n’y a pas eu de sélection, ce sont eux qui ont contacté le panel. Ils sont venus par leurs propres moyens. Ils ont donc contacté l’instance et ont demandé à être reçus. La décision de les recevoir mercredi a été prise dimanche lors d’une réunion. D’ailleurs, il a été décidé d’organiser des rencontres par groupes de 25 personnes », souligne Karkadane. La rencontre était présidée par l’universitaire Ammar Belhimer en présence de Karim Younès, le coordinateur de la Commission nationale de dialogue et de médiation, ainsi que Fatiha Benabou, Fatma-Zohra Benbraham et Hadda Hazem.
Djamel Karkadane relève que les « membres du Hirak ont présenté leur vision de la situation politique et ont fait des propositions de sortie de crise. L’organisation au plus vite d’une élection présidentielle et la nécessité de permettre au futur chef de l’Etat élu de conduire une phase de transition étaient des points de consensus unanimes ». Selon lui, « les intervenants ont exigé la libération de tous les détenus d’opinion du Hirak ».
Notons que Karim Younès, le coordinateur, de la Commission nationale de dialogue et de médiation, animera aujourd’hui jeudi une conférence de presse au siège du réseau Nada.
T. H.
