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ALORS QUE ABDELMALEK SELLAL, SAÏD BOUTEFLIKA, NOUREDDINE BEDOUI ET ABDESLAM BOUCHOUAREB MANQUAIENT À L’APPEL Le procès de Hamel père et fils s’est ouvert à Boumerdès

Le procès intenté auprès du tribunal de la ville de Boumerdès contre les Hamel, père et fils, et leurs coaccusés dont la liste se compose d’un ancien ministre des Finances (en liberté), deux ex-walis de Tipaza (en détention), l’ancien directeur de la Sûreté de cette wilaya (en détention) et d’autres hauts fonctionnaires de ce département s’est ouvert hier après-midi, après une journée pleine de rebondissements.
Les principales accusations qui pèsent sur les Hamel et consorts se rapportent à la dilapidation du foncier et l’abus de fonction. La séance devait débuter à 9 h mais l’un des accusés était malade et est arrivé en retard. À 11h 45 la greffière commence à appeler les inculpés dont 7 sont au box des accusés (en détention provisoire). Il y avait l’ancien DGSN Abdelghani Hamel, son fils, les deux walis, l’ancien directeur de la Sureté de wilaya et d’autres accusés moins connus. À l’appel de la soixantaine de témoins, très rares sont ceux qui ont répondu présent.
L’absence de Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre en prison, Saïd Bouteflika, conseiller du Président déchu, Noureddine Bedoui, ancien Premier ministre, Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l’Industrie en fuite à l’étranger est remarquée. À l’issue de l’appel des protagonistes – présents ou absents — de ce procès, une partie de la défense a demandé le report du procès. Le défenseur de l’un des ex-walis a invoqué la maladie de son client pour demander cet ajournement.
Après une heure de délibérations, la présidente revient pour poursuivre la séance. Une fois la séance ouverte, la défense revient à la charge pour demander une seconde fois le report. Seconde délibération et second refus du parquet approuvé par la présidente. Justifiant leur demande, des avocats ont affirmé à la présidente qu’ils ne disposent pas du dossier d’accusation contre leurs clients.
En effet, ce procès risque de devenir un imbroglio judiciaire. Explications. A l’origine de l’affaire, le dossier (805) a été instruit par la Cour suprême. Seconde étape, une autre instruction est ouverte ( dossier n°644) auprès du tribunal de Boumerdès pour les mêmes griefs contre les suspects. Les deux ex-walis qui jouissent du privilège de juridiction. En clair, un wali ne peut être poursuivi dans sa wilaya. C’est pour cela que l’affaire arrive au tribunal de Boumerdès.
Par ailleurs, dans cette affaire avec deux dossiers, un accusé dans un dossier se retrouve témoin dans le second et vice versa. Le tribunal va donc juger les mêmes incriminés dans deux dossiers distincts Début de l’après-midi, la présidente demande aux témoins de l’un des dossiers de quitter la salle d’audience. Après une autre suspension de la séance, le procès devait démarrer vers 15h avec l’audition de l’un des Hamel.
Abachi L.

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