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À la veille des élections législatives Le pronostic du président de l’Anie

©Samir Sid
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Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, prédit un taux de participation aux élections législatives supérieur à celui enregistré lors du référendum de la révision constitutionnelle précédent, à savoir un taux de 23,7%.
Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - «La multiplication des candidatures est un signe d’engouement le jour du scrutin. Cela n’est pas totalement sans effet sur la perception de l’opinion publique du futur Parlement», a estimé le président de l’Anie, invité de la radio nationale. Le taux de participation étant l’enjeu majeur du scrutin des législatives, Charfi a indiqué que l’Anie et les services de sécurité ont la responsabilité combinée d’«assurer le bon déroulement du scrutin et de permettre au citoyen d’accomplir l’acte de vote». Et d’insister : «L’État ne tolérera pas qu’on empêche le citoyen d’accomplir l’acte électoral», en avertissant contre toute tentative de fraude.
Par ailleurs, Mohamed Charfi a affirmé que tout est fin prêt pour le bon déroulement de l’opération électorale. Les dispositions logistiques ont été mises en place pour réussir ce rendez-vous important
Les axes les plus importants des dispositions logistiques mises en œuvre sont : «l’encadrement du dispositif électoral, dont le personnel, estimé à 600 000 membres, doit répondre à des critères bien définis», expliquant que ladite opération est délicate ; il ajoute : «Grâce au fichier numérique national et au croisement d’informations, on a pu débusquer des candidats-encadreurs qui étaient au nombre de 700. Tout comme on a enregistré des encadreurs dans des comités de candidats. Leur nombre s’élève à 1 000 sur les 600 000 cadres. Les débusquer  n’était pas évident.» Puis, ajoute-t-il, vient l’axe de la «fabrication des documents électoraux, leur acheminement aux quatre coins du pays-continent qu’est l’Algérie, 1,2 milliard de documents».
Interrogé sur la fiabilité du système mis en place pour qu’il n’y ait pas de manœuvre de dérapage, l’invité de la radio Chaîne 3 a estimé que «l’équipe d’ingénieurs mobilisée fait de son mieux pour que la possibilité d’écart soit réduite au grand maximum». Pour preuve, rappelle-t-il, «la détection des 700 cas est une garantie, une preuve que le tamis est serré», tout en assurant qu’aucun système n’est infaillible.
La crédibilité du scrutin est un gage important dans le contexte actuel, celui du renouveau institutionnel, les lois adoptées,… 
À propos des lois et des mesures prises pour assurer la crédibilité du scrutin, Charfi indique que «le mode du scrutin a été conçu de manière originale, à partir d’un système existant déjà, mais adapté», en notant de manière claire que «l’argent sale et la fraude sont deux conditions réunies de manière intrinsèque dans la loi électorale».
«Nous avons veillé à ce que les prédispositions soient respectées. La crédibilité vient d’abord de l’élimination des taches noires qui caractérisaient jusque-là le scrutin : la politique des quotas et l’argent sale», relève-t-il.
Le président de l’Anie prévient que la publication des résultats détaillés du scrutin prendra plus de temps que les fois précédentes.
«Si les taux de participation seront connus aussitôt, la proclamation des résultats se fera en deux phases. Une première déclaration portera sur le paysage politique du futur Parlement (les partis et les indépendant qui y siègeront) et la seconde étape sera consacrée au pointage de chaque bulletin et chaque candidat», conclut-il.
A. K.

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