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CONVOCATION DE OUYAHIA ET DE LOUKAL PAR LA JUSTICE Le PT dit «enregistrer l’acte»

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Le Parti des travailleurs dit «enregistrer» la convocation de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre des Finances Mohamed Loukal par le procureur du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) pour être entendus sur «des affaires de dilapidation de deniers publics et de privilèges indus», rappelant avoir de tout temps combattu la corruption qui a gangréné les institutions de l’Etat au point de devenir une question de sécurité nationale.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que soutient le secrétariat permanent du bureau politique du parti réuni, hier dimanche, dans sa session hebdomadaire. Et de soutenir «ne défendre aucun responsable à quelque niveau que ce soit coupable de malversations ou de pillages des deniers publics», le parti ayant «combattu les politiques mises en œuvre par A. Ouyahia dans les années 1990 (privatisation – bradage, licenciements des travailleurs, l’emprisonnement injuste de cadres d’entreprises publiques honnêtes…), sa politique régressive sur le plan socioéconomique ainsi que ces lois et pratiques liberticides», comme il a aussi combattu avec vigueur sa «politique d’austérité qui a enfoncé la majorité du peuple dans la pauvreté et la misère et offrait les richesses et les deniers publics à l’oligarchie prédatrice».
Ceci non sans que le PT s’interroge sur le «dysfonctionnement flagrant dans la procédure adoptée par la justice dans cette affaire car s’agissant de hauts fonctionnaires de l’Etat, c’est à la Cour suprême que revient la prérogative de les juger et non à un procureur de première instance judiciaire».
Pour le PT, «qu’il s’agisse de A. Ouyahia ou de M. Loukal, qui doivent bénéficier du principe universel, constitutionnel, de présomption d’innocence, il considère que la «justice indépendante réclamée par la révolution ne saurait être liée à des règlements de comptes où se résumer à des opérations spectaculaires et encore moins à sacrifier quelques responsables sur l’autel du système en décomposition». Car, explique-t-il, «la justice longtemps otage des pratiques du système qui l’a mise sous l’autorité du pouvoir politique et de l’argent sale, ne doit pas obéir aux nouveaux maîtres du moment. Elle a besoin de sérénité absolue et d’une totale liberté pour qu’enfin les magistrats puissent agir selon les seuls considérants principiels, à savoir la loi et ce que dicte la conscience de chacun d’entre eux».
M. K.
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