L’Algérie n’est pas considérée comme un bon élève en
matière de droits des enfants. Pas moins de 99 réserves avaient été
formulées par des instances internationales. Le président du réseau Nada
estime que les changements en cours sont une occasion pour réviser en
profondeur l’ensemble du dispositif législatif relatif aux droits des
enfants.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La situation des enfants en Algérie est loin d’être reluisante. Le président du réseau Nada est catégorique : sans une profonde refonte de la législation relative aux droits des enfants, la situation de ces derniers ne risque nullement de s’améliorer.
Abderrahmane Arar insiste sur la nécessité de l’indépendance des organes chargés de veiller au respect des droits des enfants. Il n’est pas, dit-il, logique que la délégation de protection des enfants soit dépendante du gouvernement. Elle ne jouit d’aucune indépendance et ses rapports ne peuvent être crédibles. C’est un des reproches qui est fait à l’Algérie au plan international.
Les organes ne font pas le contre-poids qui est attendu d’elle selon les normes internationales. Le président du réseau Nada se dit néanmoins optimiste : la conjoncture actuelle qui est faite d’exigence de changements dans tous les secteurs doit profiter également aux enfants afin que des mécanismes soient mis en place.
Pour le président du réseau Nada, il existe plusieurs chantiers qui doivent être ouverts en urgence. Il déplore les disparités dans la prise en charge médicale des enfants puisque plus de 60% des structures de santé sont basées dans le Nord, privant les enfants du Sud d’une bonne prise en charge.
L’invité du forum El Moudjahid, évoquant la question des enlèvements des enfants, s’est interrogé sur le devenir du plan de signalement sur lequel, dit-il, il y a eu très peu de communication. L’approche est, dit-il, purement sécuritaire et ne prend pas en compte la dimension humaine. C’est pour toutes ces raisons que le président du réseau Nada insiste sur la nécessité de réviser les lois relatives à la protection des enfants afin de réhabiliter le travail du social en remettant au goût du jour les assistantes sociales afin de leur permettre d’être présentes dans le cercle familial pour faire non seulement de la prévention mais également de l’accompagnement des familles vivant des situations difficiles.
Pour le président du réseau Nada, il est urgent de lutter contre la délinquance et d’instaurer des mécanismes de médiation dans les conflits familiaux.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La situation des enfants en Algérie est loin d’être reluisante. Le président du réseau Nada est catégorique : sans une profonde refonte de la législation relative aux droits des enfants, la situation de ces derniers ne risque nullement de s’améliorer.
Abderrahmane Arar insiste sur la nécessité de l’indépendance des organes chargés de veiller au respect des droits des enfants. Il n’est pas, dit-il, logique que la délégation de protection des enfants soit dépendante du gouvernement. Elle ne jouit d’aucune indépendance et ses rapports ne peuvent être crédibles. C’est un des reproches qui est fait à l’Algérie au plan international.
Les organes ne font pas le contre-poids qui est attendu d’elle selon les normes internationales. Le président du réseau Nada se dit néanmoins optimiste : la conjoncture actuelle qui est faite d’exigence de changements dans tous les secteurs doit profiter également aux enfants afin que des mécanismes soient mis en place.
Pour le président du réseau Nada, il existe plusieurs chantiers qui doivent être ouverts en urgence. Il déplore les disparités dans la prise en charge médicale des enfants puisque plus de 60% des structures de santé sont basées dans le Nord, privant les enfants du Sud d’une bonne prise en charge.
L’invité du forum El Moudjahid, évoquant la question des enlèvements des enfants, s’est interrogé sur le devenir du plan de signalement sur lequel, dit-il, il y a eu très peu de communication. L’approche est, dit-il, purement sécuritaire et ne prend pas en compte la dimension humaine. C’est pour toutes ces raisons que le président du réseau Nada insiste sur la nécessité de réviser les lois relatives à la protection des enfants afin de réhabiliter le travail du social en remettant au goût du jour les assistantes sociales afin de leur permettre d’être présentes dans le cercle familial pour faire non seulement de la prévention mais également de l’accompagnement des familles vivant des situations difficiles.
Pour le président du réseau Nada, il est urgent de lutter contre la délinquance et d’instaurer des mécanismes de médiation dans les conflits familiaux.
N. I.