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ÉDUCATION Le Satef opte pour une journée de protestation

Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) a appelé, à l’issue de son conseil national, tenu cette semaine, à une journée de colère. Le syndicat, qui dénonce l’érosion du pouvoir d’achat et la situation de l’école algérienne, décidera de la nature de son action au courant de la semaine prochaine, dans le cadre de la Confédération des syndicats autonomes.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les mesures annoncées par le gouvernement pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs sont applaudis. Cependant, les partenaires sociaux qui disent avoir eu l’habitude avec ce genre de promesses ne cachent pas leurs appréhensions. C’est le cas du syndicat du Satef qui dit craindre «l’effet d’annonce» par ce genre de discours. Ces mesures sont donc loin de calmer le front social.
Le Satef qui a tenu, cette semaine, son conseil national, a opté pour une journée de colère pour dénoncer l’érosion du pouvoir d’achat des travailleurs. Boualem Amoura a expliqué qu’il n’ira pas seul à la protestation, puisque les autres syndicats, regroupés au sein de la Confédération des syndicats autonomes, vont aussi tenir leurs conseils nationaux respectifs pour décider de la nature de l’action de contestation. Cependant, la détérioration du pouvoir d’achat n’est pas la seule préoccupation du Satef.
Le syndicat, qui revient sur la situation du secteur de l’éducation nationale, qualifie la rentrée scolaire de «catastrophique». Un constat dû, selon Boualem Amoura, aux «décisions précipitées du gouvernement en matière du calendrier exceptionnel d’enseignement qui a chamboulé le travail des chefs d’établissement qui ont trouvé des difficultés à adapter leurs programmes aux nouveaux calendriers, entraînant à l’occasion une surcharge importante pour les enseignants avec un volume horaire important qui va impacter négativement le programme et l’assimilation des cours par les élèves».
Le syndicat appelle ainsi le ministre de l’Éducation nationale à annuler le système d’enseignement par groupe, qui n’a pas lieu d’être dès lors que le nombre d’élèves dépasse 30 par groupe voire 40 dans certaines wilayas. Cette réalité, souligne le syndicat, rend impossible l’application du protocole sanitaire notamment en matière de distanciation physique. D’ailleurs, le syndicat estime que le recours à l’enseignement par groupe n’est «qu’un prétexte pour cacher l’incapacité de la tutelle à endiguer le phénomène de la surcharge».
Suite à ce constat, le Satef a soulevé une plateforme de revendications qui tournent autour de l’ouverture de postes budgétaires pour combler le vide enregistré au niveau de l’encadrement pédagogique et administratif, la refonte du système éducatif et la révision des programmes scolaires ainsi que la mise en place d’une stratégie de formation efficace pour les enseignants.
Le syndicat réitère également son appel à la décentralisation de la gestion des œuvres sociales, l’accélération de la mise en place du statut particulier des travailleurs de l’éducation, la révision à la hausse du budget alloué aux établissements scolaires et le retour à la retraite anticipée.
S. A.

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